Jeudi 5 mars 2015 Gap La petite histoire rejoint souvent la grande et inversement. Côté grande histoire, Les Cent-Jours, du 20 mars au 22 juin 1815, période au cours de laquelle Napoléon 1er fut de retour au pouvoir entre son entrée à Paris et son abdication, quatre jours après la défaite de Waterloo. Auparavant il avait quitté l’île d’Elbe sur laquelle il était parti en exil le 20 avril 1814 (arrivé le 4 mai) lors de sa première abdication à la fin du Premier Empire (6 avril 1814). Il détenait la propriété et la souveraineté sur cette île en vertu du Traité de Fontainebleau (11 avril 1814).
Côté petite histoire, Napoléon, persuadé qu’il a un nouveau destin à accomplir, débarque le 1er mars 1815 à Golfe-Juan, entre Cannes et Antibes, sur la commune de Vallauris, et « l'aigle impérial vole de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame ». Il remonte vers Paris par la Provence et les Alpes, s’arrêtant à Gap où il passe la nuit du 5 au 6 mars 1815, à l’auberge Marchand, rue de France.
Quelques extraits d’ouvrages historiques
A travers les Alpes Françaises, ouvrage du 19ème siècle de Gustave Derennes, lauréat de l’Académie Française :
Evitant avec soin la vallée du Rhône profondément royaliste, laissant Marseille s’agiter derrière lui, l’empereur s’enfonce hardiment dans les Alpes françaises. Il traverse Grasse, Digne, Sisteron. Le voilà dans les Hautes-Alpes où un médecin qui l’avait suivi à l’île d’Elbe était venu le mois précédent pour préparer les voies au retour.
Une foule d’officiers supérieurs cheminaient lentement, hissés sur de tristes rosses enlevées à la culture, un grand nombre sur des mulets rétifs. La caravane allait pêle-mêle, avec une gaieté folle. Quelques lanciers polonais, talonnant leurs chétives montures, ouvraient et fermaient la marche, suivis à peu de distance par le bataillon des grenadiers, dont les moustaches grisonnantes et le teint noirci justifiaient l’épithète de vieux grognards : les uns à pied, les autres sur des charrettes et des montures de toute espèce, faisant retentir les airs de chants patriotiques ; les habitants les arrêtaient à chaque pas, en leur offrant des vivres et des rafraîchissements. A quelque distance venait l’arrière-garde, commandée par le général Drouot, et composée de 400 chasseurs corses et elbais, petits mais robustes… L’empereur arriva à Gap à neuf heures du soir ; la ville était spontanément illuminée ; un nombreux piquet de garde nationale en uniforme stationnait devant la mairie ; les tambours battirent aux champs, et la troupe présenta les armes pendant que le cortège défilait, aux acclamations universelles.
A Gap, Napoléon ne perd pas une minute. Il lance une proclamation qui contenait ce passage :
« Citoyens des Hautes-Alpes, j’ai été vivement touché des sentiments que vous avez montrés ; vos vœux seront exaucés, la cause de la nation triomphera encore ! Vous avez raison de m’appeler votre père, je ne vis que pour l’honneur et le bonheur de la France. Mon retour dissipe toutes vos inquiétudes ; il garantit la conservation de toutes les propriétés, l’égalité entre toutes les classes ; et les droits dont vous jouissez depuis vingt-cinq ans, et après lesquels nos pères ont soupiré, forment aujourd’hui une partie de votre existence. Dans toutes les circonstances où je pourrai me trouver, je me rappellerai toujours avec un vif intérêt tout ce que j’ai vu en traversant votre pays. »
Le ciel était superbe. Dans l’après-midi du 6, Napoléon quitte Gap (par la porte Lignole et le pont de Burle NDLR) et s’engage sur la route de Saint-Bonnet par le col Bayard. […]
Histoire de la Ville de Gap, ouvrage publié sous les auspices de la Société d’Etudes des Hautes-Alpes
N’ignorant pas que Napoléon pouvait arriver à Gap d’un jour à l’autre, Harmand (préfet) fit, sans désemparer, imprimer une proclamation où il mettait en garde ses administrés contre toute tentative qui pourrait être faite pour les détourner de leurs devoirs. « Un aventurier auquel la France a trop longtemps sacrifié ses enfants essaye de nous armer pour sa propre querelle. Restons calmes et fidèles… » Il la répandit aussitôt mais, « constatant que la population restait inerte et que, sans être précisément hostile aux Bourbons, elle ne voulait pas arborer aucune couleur », il fit filer les caisses publiques sur Embrun et donna l’ordre au général Rostollan, commandant le département, qui se trouvait à Gap avec un bataillon du 47ème de ligne, de se replier sur la même ville (ce qui fut fait le 5 au matin).
Le préfet, jugeant qu’étant donnée l’attitude qu’il venait de prendre, il n’y avait pas lieu pour lui de rencontrer l’Empereur, estima opportun de se replier sur Grenoble. Le 5 mars, dans l’après-midi, son sous-préfet, Joseph Serres, étant en inspection, il confia la préfecture à son secrétaire général, monta en voiture avec sa femme, son fils et son secrétaire particulier Merlet et alla se poster à un kilomètre de la ville, sur la route du Champsaur. Il vit de loin, vers 17 heures, arriver l’avant-garde impériale, entendit des cris « Vive l’Empereur » saluer son arrivée et prit la route de Corps à vive allure.
D’après les traditions gapençaises, Cambronne entra dans la ville vers 17 heures (à l’entrée de la nuit). Plusieurs personnes se portèrent à sa rencontre, lièrent conversation avec lui. Le général lança divers ordres de réquisition (que le maire tint pour nuls et non avenus) et fit retenir, pour le logement de son maître, l’auberge tenue par Marchand, sa femme et ses deux fillettes, rue de France, qu’on lui avait signalée comme étant la moins mauvaise. Sans que personne intervînt, il donna l’ordre de faire placer des lumières à toutes les fenêtres donnant sur les rues et de poster un piquet de garde nationale place Saint-Etienne (Jean Marcellin). Il fut obéi.
Vers 21heures (après 22 heures, dit Farnaud), Napoléon arriva à son tour avec 500 hommes environ. Il se présenta Porte Colombe. Venait d’abord un escadron de cavalerie sonnant de la trompette puis des « officiers » marchant à pied, avec des sacs sur le dos, jetant des pièces de monnaie à la foule descendue dans la rue pour voir passer le cortège. L’un d’eux disait à haute voix : « L’Empereur est là ».
Il était monté sur un cheval gris et, à droite et à gauche de lui, marchaient des soldats l’arme au bras, qui criaient de temps à autre : « Vive l’Empereur », mais leurs voix n’avaient que peu d’échos. D’après Sibour, l’Empereur témoigna son contentement : « Ici nous sommes en France », dit-il d’abord, puis : « Je suis tranquille depuis l’heure où j’ai mis le pied sur le territoire des Hautes-Alpes ». Passant rue Colonel Roux, place Jean Marcellin, rue de France, il descendit à l’auberge Marchand. Quant aux troupes, elles bivouaquèrent dans les rues.
Célébration du bicentenaire
L’Action Nationale des Elus pour la Route Napoléon (A.N.E.R.N.) organise en 2015, de mars à décembre, des événements de Golfe-Juan à Grenoble, à caractère culturel, sportif, à l’occasion du bicentenaire du retour de l’Empereur Napoléon 1er de l’Ile d’Elbe.
C’est ainsi que seront proposés des conférences, colloques et expositions, des créations -dans les domaines de la parfumerie ou des arts culinaires, des randonnées équestres et pédestres, labellisées par l’A.N.E.R.N.
Missions de l'A.N.E.R.N.
Créée le 4 février 1969, à l'initiative du Préfet Jacques BIGET, Maire de Saint-Vallier-de-Thiey, soutenu par Don-Jean BELLON, Conseiller Général, Maire de Saint-Auban, et Honoré LIONS, Maire de Grasse, L'Action Nationale des Elus pour la Route Napoléon est née de la volonté des Elus de défendre la Route Napoléon qui se trouvait alors dans un état d'évident délabrement...
Cette association regroupe 42 communes situées sur cette route qui dessert 4 départements et 2 régions. Sa mission demeure de faire valoir le caractère essentiel et national, au sens de l'aménagement du territoire, de ce parcours emprunté par Napoléon et dédié désormais au tourisme. Il s'agit donc d'une tâche d'intérêt général.
Depuis sa création, l'ANERN s'est consacrée à la sauvegarde et à la promotion de la Route Nationale 85, ce dont témoignent les travaux de réfection de la chaussée et les nombreuses campagnes d'information menées auprès du grand public. Elle a également obtenu une signalisation routière, tant directionnelle qu'informative, dont le fer de lance a été, dès 1986, le premier "Relais Information Service". Il a été mis en place une signalisation routière spécifique "Aigle" (fait unique dans le réseau national) à l'entrée de nos villes et à la sortie des autoroutes. Au total, pendant la dernière décennie, plus de 30 millions de francs auront été investis pour la mise en valeur de la R.N. 85.
L'ANERN poursuit ses efforts afin que la Route Napoléon, route maritime de Portoferraïo à Golfe Juan et route terrestre de Golfe Juan à Grenoble, demeure ce grand itinéraire touristique européen et, au sein du réseau routier national, cette voie structurante pour l'économie des régions traversées, ce lien indispensable entre l'Europe du Nord et la Méditerranée, en complément de la percée alpine ouverte par l'autoroute A51, de Marseille à Grenoble.
Ainsi, l'ANERN demeure fidèle aux engagements de ses fondateurs : sauvegarder et promouvoir cet itinéraire prestigieux qu'est la ROUTE NAPOLEON.
Agenda indicatif, susceptible de changements, non exhaustif :
GOLFE-JUAN - Samedi 28 février dimanche 1er mars « Napoléon à Golfe-Juan »
SAINT VALLIER – 28 Février et 1er Mars – exposition de figurines et concours écoles
GRASSE – les 28 février – 2 mars – 7 mars – 14 mars - à 15h – visite guidée « Napoléon à Grasse » tarif plein 4€
GOLFE JUAN à GRENOBLE Du 1 au 7 mars les cavaliers reconstitueurs (M. Symzak) refont la route ainsi que des marcheurs
CANNES – Dimanche 1er mars – 18 h 30 Arrivée de 9 cavaliers et 15 à 20 fantassins en uniforme par le bord de mer bld de la Croisette
jusqu’à la rue Notre Dame – square Mérimée - 18h30 à 7h lendemain matin – 20 h 30 dîner Hôtel Five Brasseerie Sea Sens avec cavaliers –
Napoléon et public
CANNES – 1ermars - 20 h Espace Miramar- spectacle historique et musical« quel roman ma vie »chorale Souvenir napoléonien entrée gratuite
GAP – 1er mars parution d’un livre « Napoléon 4-5-6 mars 1815 - réalisé par Jean-Pierre Jaubert, historien local
LE CANNET – lundi 2 mars – traversée de la commune par les cavaliers – arrêt devant la stèle napoléon – Square Cité Jardin – avenue Franklin
Roosevetl
GRASSE – lundi 2 mars – 9 h 30 - arrivée des cavaliers (M. Symzak)
SERANON – 2 mars – 18 h - accueil des cavaliers – bivouac en dessous des ruines de Broundet – repas - animation
BARREME – 2 mars au 30 mars – exposition sur le thème Napoléon (à la médiathèque) et inauguration
LE CANNET – mardi 3 mars au samedi 14 mars – médiathèque centrale – rue des Michels – exposition d’objets napoléoniens – collection privée
de René Battistini – entrée libre
LE CANNET – mardi 3 mars au mardi 31 mars – médiathèque centrale et médiathèque de l’Etoile – découverte d’une sélection d’ouvrages – tout
public – entrée libre
CASTELLANE – 3 mars 2015 – accueil des cavaliers des lanciers polonais
BARREME – 3 mars – Journée bivouac napoléonien – Annonce de l’évènement à la population par le moyen de « coups de canons » en
début d’après midi – Vers 17h accueil des cavaliers devant la maison de Tartanson – fresque – le soir souper de « Napoléon » et des grognards de
l’empire à l’hôtel de la Gare, avec un menu rappelant celui du 3 mars.
DIGNE LES BAINS – vers 12 h - Accueil des cavaliers du premier régiment de la garde impériale
MALIJAI – 4 mars - accueil à 18h du premier régiment des lanciers (Peloton français) devant le château à Malijai et installation du bivouac.
Reconstitution historique de l’itinéraire de l’empereur à cheval.
L’ESCALE -VOLONNE –SALIGNAC– 5 mars – passage de la garde impériale, reconstitution historique sur les pas de Napoléon par le premier
régiment des lanciers. Ils empruntent le tracé historique de l’empereur, en traversant les villages de L’Escale, Volonne et de Salignac.
SISTERON- 5 Mars arrivée des cavaliers (M. Symzak) accueil population et apéritif public devant la mairie, à 18h Conférence « Napoléon à
Sisteron’’, en soirée repas public sur le thème napoléonien
LA SAULCE – 5 mars – arrivée des cavaliers reconstitueurs de M. Symzak ; vers 16h place de l’église ; vin chaud et jus de pomme à la cannelle
seront offerts aux cavaliers et aux visiteurs ; un petit récit de la bataille de « Gandière » sera lu. Pour se rendre à Gap, Ils traverseront ensuite le
village en empruntant le vrai tracé route Napoléon, aujourd’hui baptisée « Rue de Provence » qui sera décorée de fanions et lanternes.
GAP – 5 mars – arrivée des cavaliers (M. Symzak) : réception – inauguration panneau et fresque – vin chaud
Puis départ 6 mars vers Col Bayard Puis en mars – dimanche - saynètes
VIZILLE - 5 au 8 Mars : Exposition et conférences Napoléon salle du Taco et reconstitution le 7 mars : l’accueil de Napoléon par les vizillois à
16h place du Château.
LE CANNET – vendredi 6 mars et vendredi 13 mars - 17 h 30 cinéma « Cannet Toiles » - projection film « Monsieur N. » (2003) réalisé par
Antoine de Caunes avec Philippe Torreton – entrée 4 €
CORPS - 6 mars Accueil des cavaliers (M. Symzak) et marcheurs M. Bezanger lancement de la liqueur Napoléon 1825 (Salettina)
LA MURE – 7 Mars – grand Banquet Populaire : omelette géante offerte par les commerçants autour de l’hôtel de Ville de La Mure
GRENOBLE – 7 mars : Visite guidée Grenoble à l’époque de Napoléon à 14h30
GRENOBLE – 7 mars : Défilé nocturne avec les cavaliers, verre de l’amitié dans le jardin de ville
TALLARD – 7 mars – Journée napoléon : vers 11h à l’aérodrome : inauguration des nouveaux panneaux « Route Napoléon » - Au château ; à
partir de 14h30 : « Si Napoléon m’était Conté » ; conférence sur les 100 jours, causeries avec M. Jean-Pierre Jaubert, historien, alternées avec
des danses de l’empire animées par le groupe folklorique « La Taïole » et musiques du conservatoire de Tallard-Barcillonnette - A l’occasion du
bicentenaire, 6 restaurateurs de Tallard-Barcillonnette proposeront des menus, plats, desserts « Napoléon » ; informations à l’office de tourisme à
Tallard : 04 92 54 04 29
GRENOBLE – 8 mars : dans l’amphithéâtre de la maison du tourisme, cycles de conférences autour du thème « Napoléon »
SISTERON– 10 Mars - repas napoléoniens au Lycée hôtelier
CANNES – 14 et 15 mars – Moulin Forville - Exposition d’objets époque napoléonienne
SAINT VALLIER – 14 mars -10 h dépôt de gerbe en présence d’un détachement du 1er régiment de grenadiers à pied de la garde Impériale, sur la
tombe d’Honoré Roustan, capitaine dans la grande Armée., puis randonnée avec reconstitueurs et 19 h spectacle « Vol de l’Aigle » avec MM.
Branda-Casali-Chanteranne (Souvenir Napoléonien) –
Suite 1 – Mois de Mars 2015 - A.N.E.R.N. – Bicentenaire 2015
GOLFE JUAN – SAINT VALLIER – ESCRAGNOLLES : Fin Mars début avril – Rallye des Cent Jours avec Conseil Général des AM et Service de
l’Education Nationale
GRENOBLE - Création de produits destinés aux boutiques de l’office de tourisme ; en vente à partir de mars
LAFFREY – LA MURE – GRENOBLE – 7 mars - Reconstitution par Laffrey Développement ; grande reconstitution historique sur le site de la
prairie de la rencontre de 11h45 à 13h ; soirée festive à 20h
CHATEAU ARNOUX – Toute l’année 2015 – Menu Napoléon à la BONNE ETAPE
GAP – création par les maîtres restaurateurs d’un gâteau « Chapeau de Napoléon »
GAP – printemps – causerie animée par Jean-Pierre JAUBERT
UPAIX : Création d'un « menu Napoléon » au restaurant Beausoleil. A l’occasion du Bicentenaire du passage de Napoléon le restaurateur offrira
une pomme et un verre de vin comme ils furent offerts à Napoléon par le maire du village pour l’accueillir en 1815.
CANNES - 26 mars – Espace Miramar -14h30 Cannes cinéma et GIP Cannes Bel Age - projection de films sur Napoléon (Abel
Retour en images sur l’épisode gapençais du bicentenaire…
L'arrivée à Gap, Porte Colombe
La troupe arrive en ville, accompagnée de musiciens et habitants en costume d'époque, avec le concours du conservatoire de musique et du Pays Gavot. En même temps, une exposition, à l'Hôtel de Ville, retrace cet épisode de l'histoire, relaté par l'historien Jean-Pierre JAUBERT, qui publie un livre consacré à ce sujet.
Au Y, à l'intersection de la rue Pérolière et de la rue de France.
Au Y justement, discours du maire de Gap, Roger Didier, et explications historiques de Jean-Pierre JAUBERT. A leurs côté, les époux Marchand réincarnés pour accueillir Napoléon dans leur auberge de la rue de France.
Reconstitution, dans les lieux mêmes, du repas que Napoléon prit dans l'auberge des époux Marchand. Sauf que c'est Cambronne qui est ici à table. Les locaux ont été aimablement mis à disposition par l'Association généalogique gapençaise présidée par Eliane DENANTE.
Dehors la foule patiente, pendant qu'un repas est servi, concocté par les maîtres des lieux.
Cambronne se montre à la fenêtre avec le maire de Gap. Le maire de l'époque, ancien officier de la Révolution et de l'Empire (colonel) s'appelait Charles-Louis d'Abon (une rue de Gap porte son nom).
En musique, une nouvelle plaque est dévoilée par le maire de Gap et Jean-Pierre JAUBERT, avant que ne soit servi du vin chaud (à consommer avec modération évidemment) par le Comité des fêtes et d'animations de la Ville de Gap.
Arrivée de membres de la Garde napoléonienne.
Raymonde Eynaud, présidente du Pays Gavot et membre de l'ANERN, est interviewée par BFM TV.
Le bâtiment historique dans lequel Napoléon passa la nuit du 5 au 6 mars 1815, et la plaque signalétique apposée initialement, complétée par le panneau commémoratif inauguré ce 5 mars 2015. Napoléon arriva après son avant-garde alors que la nuit était tombée depuis plusieurs heures. Ici en compagnie de Françoise, de la direction de la Culture et membre du Pays Gavot. Cambronne quitte l'auberge.
Marie-Noëlle BOURBON, professeure au conservatoire de musique de Gap (à gauche sur la deuxième photo), a coordonné la partie musicale de la manifestation.
Dernière photo souvenir.
Et c'est le moment du bivouac. Le lendemain, Napoléon quittera Gap à 14h30, par la porte Lignole et le pont de Burle.