Samedi 16 mai 2015 Gap Musée-Muséum départemental Chaque année, La Nuit européenne des musées invite la population à découvrir les lieux de préservation et d’exposition de la Culture au sens large.
A Gap, c’était l’occasion du vernissage des expositions estivales intitulées Curiosités : Patrimoines et œuvres du XXIème siècle, Détours en histoire au cœur des Hautes-Alpes, Savourez l’été au Muséum. De 14h00 à minuit. Le descriptif complet est disponible à l’accueil du musée.
La soirée était également musicale avec deux concerts du trio arménien Goussan, cent ans après le génocide, et pédagogique avec la présentation du projet artistique réalisé avec les classes de l’école de Saint Laurent du Cros sur Jupiter Ammon, monument historique conservé dans les collections du musée et découvert dans cette commune.
Du 16 mai au 30 août 2015, de nombreuses animations dans et hors les murs, gratuites mais sur inscription au 04 92 51 01 58 permettent de « susciter l’envie d’explorer les collections et expositions, de réfléchir sur les questions d’art et de société tout en visitant, avec plaisir et étonnement » (extrait du dépliant du musée).
Nous vous proposons un aperçu de la soirée, à travers un diaporama intitulé Regards, et quelques vidéos…
Voici la présentation de l’Ensemble traditionnel arménien Goussan proposé par la formation sur son site internet :
Dépositaires d’une tradition orale, les maîtres musiciens du Goussan trio racontent une histoire universelle venue du Moyen-Âge.
Les instruments traditionnels dialoguent et se répondent, et nous entraînent dans un voyage imaginaire vers les paysages majestueux de l’Arménie, que domine le fier Mont Ararat. Les musiciens nous font découvrir le répertoire des Achoughs, troubadours à la Cour, et celui des Goussans à la poésie plus populaire.
Le répertoire, riche et raffiné, est mis en valeur par une interprétation sobre et authentique grâce aux instruments anciens tels que le kamancha, vièle à quatre cordes frottées, le doudouk, hautbois cylindrique à anche double de roseau, auxquels se joignent des percussions (daf, tombak).
On y entend le désir et la joie, des pensées philosophiques, des satires de la société, des cris poignants nés dans l’exil ou l’éloge des montagnes de la terre natale.
Magie d’un pays, nostalgie d’un passé parfois lourd à porter.
Il n’y avait que 40 places, pas plus, pour chaque concert, d’où la réservation demandée.
Diaporama
Frédérique Verlinden, conservateur en chef du musée-muséum, a un faible pour cette projection numérique :
"Un bateau ivre" d'Olivier Grossetête (Collection FRAC PACA), même si, bien évidemment, elle apprécie l’ensemble des collections, dont celles mises à disposition par le Fonds régional d'art contemporain (FRAC PACA).