1er au 6 octobre 2011 Vidange du canal EDF de Ventavon
Issu de la Durance, le canal de Ventavon, qui relie le plan d’eau de La Saulce au Buëch, en amont de Sisteron (usine EDF), a fait l’objet d’une vidange décennale, dans le cadre du chantier Performance Durance. Cette opération permet, tous les dix ans, d’inspecter les 32 kilomètres de l’ouvrage et ses installations techniques (vannes, grilles, conduits…). Ajoutons que la profondeur du canal est de 10 mètres et sa largeur de 40 mètres.
Avant la mise à sec totale, une opération piscicole, conduite par EDF en collaboration avec la fédération départementale de la pêche des Hautes-Alpes, a permis de récupérer (par une pêche… électrique!) une quantité significative de poissons (environ une tonne), de 18 espèces différentes parmi lesquelles des gardons, goujons, brochets, barbeaux, truites, relâchés dans la Durance, et des corégones, relâchées dans le lac de Serre-Ponçon .
La vidange permet également l’évacuation des encombrants, constitués essentiellement de véhicules immergés dans le canal (une quinzaine cette fois), fraude à l’assurance ou vols.
Dernière conséquence de cette vidange, la Durance a bénéficié de lâchers d’eau depuis le plan d’eau de La Saulce permettant d’alimenter les centrales hydroélectriques situées en aval de Sisteron. C’est l’occasion de rappeler qu’il est dangereux de s’aventurer dans le lit d’une rivière située en aval d’un barrage, le niveau d’eau pouvant varier rapidement avec un risque de submersion et/ou de noyade.
Un important chantier s’est également déroulé sur le canal de Curbans, mettant en jeu des moyens techniques inédits. Toutefois il semble que des problèmes d’étanchéité restent à régler.
Canal de Ventavon
Epaves éparpillées dans le canal
Triste fin pour cette voiture
Rappel: il est dangereux de s'aventurer sur les rives
Le limon s'accumule, apporté par le courant (80 m3 par seconde au niveau maximum)
Dix mètres de profondeur pour quarante mètres de largeur
Autoroute A 51
L’autoroute A 51, qui relie Aix-en-Provence à La Saulce, sera-t-elle prolongée en direction de Grenoble ? Rien n’est moins sûr. Si la prolongation dans les Hautes-Alpes de cette autoroute semble souhaitée par les chambres consulaires et divers élus, qu'en est-il exactement de l'opinion publique départementale?
A l'heure du Grenelle Environnement il semble acté l'abandon de cette réalisation, à l'exception de mesures de compensation: réalisation d'un tronçon autoroutier entre La Saulce et la Bâtie-Neuve, et travaux d'amélioration sur la RN 85 entre Gap et Grenoble.
Entre le souhait de désenclavement et le souci de préserver un environnement exceptionnel sans reproduire les erreurs commises ici ou là (Maurienne...), quelles pourraient être les solutions alternatives ou intermédiaires pour améliorer la desserte du département?
La réalisation d'une autoroute haut-alpine serait-elle source réelle de développement économique ou aspirateur à consommateurs vers Grenoble; outil de désenclavement, ou de délestage du trafic de la vallée du Rhône qui amènerait un flux d'automobiles et de poids-lourds en transit entre Grenoble et Aix-en-Provence, inexistant pour le moment et qui ne ferait que passer et polluer?
Peut-on réellement aménager la RN 85? Comment? Où? A quel coût?
Etre un département "nature" est-il un atout pour le développement durable ou un handicap?
Peut-on espérer une alternative à la voiture dans un département de montagne?
L'offre de modes alternatifs de transport est-elle assez développée dans le département?
En dépit de son coût, la réalisation d'un tunnel sous le col Bayard (voir aussi ici page 654) ne s'imposera-t-elle pas comme outil de désenclavement futur en raison de la pression foncière et démographique dans le bassin gapençais?
Quelles sont les attentes réelles de la population en matière de désenclavement et les problèmes objectifs rencontrés en raison de l'enclavement relatif des Hautes-Alpes?
Nous vous invitons à vous exprimer sur notre forum sur ce sujet.
16 octobre 2011 La Grande Tétée
Opération nationale, la Grande Tétée vise à promouvoir l’allaitement maternel. Relayée depuis plusieurs années par l’association locale Le Cordon lacté, cette animation s’est déroulée au Centre social Les Pléïades avec le concours de l’association sigoyarde Port’en Bulle (portenbulle@gmail.com) qui a organisé un flash mob destiné à mettre en valeur le portage physiologique des bébés, c'est-à-dire au plus près du corps du parent.
Allaitement: cause nationale
Des candidats à l'allaitement virtuel
L'un des stands installés par l'association Le Cordon lacté
Le groupe des familles
Le groupe des familles bis
Le groupe des mamans
Flash mob par l'association Port'en Bulle 1
Flash mob par l'association Port'en Bulle 2
Premières neiges…
Le 19 octobre puis le 25, le Vieux Chaillol, plus haut sommet du Gapençais (3163 m), s’est paré de quelques dizaines de centimètres de neige. Ces premiers frimas d’automne préfigurent-ils un hiver enneigé ? Ce serait dans tous les cas une bonne surprise pour les stations de sport d’hiver dans un département qui tire 80 % de ses ressources de l’activité touristique.
Le Vieux Chaillol
Imprimerie Louis Jean
L'imprimerie Louis Jean
C’est un fleuron économique et historique de la ville de Gap qui ferme ses portes.
Voici comment Jean -Pierre REYBAUD, fin connaisseur de l’histoire de la ville de Gap, auteur d’un ouvrage sur la ville (Gap... ma ville), retrace l’historique de cette entreprise qui imprima jadis certaines pages du célèbre dictionnaire Le Robert :
L'imprimerie Louis JEAN
En 1805, une imprimerie est créée par Jean-Baptiste GENOUX.
Pierre JOUGLARD lui succède en 1848, puis son fils Sosthène et son petit-fils Eugène.
En 1896, Hippolyte PEYROT reprend cette entreprise jusqu'en 1927, associé à Louis JEAN (frère de Ferréol JEAN, maire de Gap de 1906 à 1908) qui décède en 1951.
Le fils de ce dernier: Albert, et ensuite son petit-fils Albert-Yves (mort en 1974) gèreront l'imprimerie, qui sera vendue par Yves MONNIER en 1999. Laquelle imprimerie sera par la suite revendue plusieurs fois, jusqu'en 2011 où elle est placée en liquidation judiciaire.
D'abord installée au 4, rue du Temple, cette imprimerie est déplacée en 1914 au 6, avenue Jean Jaurès où elle a fonctionné jusqu'en 1956. Cette année là, elle est détruite par un gigantesque incendie alors qu'un froid intense règne sur la ville de Gap, à tel point que l'eau des pompiers gelait, et qu'ils étaient obligés de la prendre, plus tempérée, à la piscine de la place de la République.
Ainsi, par voie de conséquence, l'imprimerie Louis Jean a été transférée avenue d'Embrun, dans l'actuelle partie dédiée à l'ancien maire: Emile Didier.
Sur l'avenue d'Embrun, dans les années 1960, étaient implantées l'entreprise du bâtiment Peller, la scierie Charmasson, l'usine Nestlé et donc l'imprimerie Louis Jean, ce qui représentait environ 600 employés. Aussi, pour ces trois dernières entreprises, les horaires de travail étaient décalés pour des raisons de sécurité routière, même si à l'époque les voitures étaient rares et que les ouvriers se déplaçaient surtout à bicyclette, ou mobylettes.
D'abord avec une superficie de 5000 m2, l'imprimerie Louis Jean a été agrandie en 1991, comptant 130 salariés, tandis que dans les années 1970, ils étaient environ 200, n'étant plus que 81 en 2000, puis 42 en 2004 et enfin 33 en cette année 2011.
25 octobre 2011 Inauguration du Panier Gapençais
L’inauguration du Panier Gapençais, magasin de producteurs situé 2 rue des Silos à Gap, est l’aboutissement de l’heureuse et courageuse initiative d’une poignée d’associés, agriculteurs ou éleveurs. Longuement mûri, émaillé de démarches complexes, ce projet est le premier du genre dans les Hautes-Alpes, même s’il existe déjà des filières de vente directe. Par contre, cette formule est présente en France depuis une trentaine d’années avec un développement particulièrement marqué en Rhône-Alpes où existe même un référent pour ce type de structure.
D’un coût total de 215000 euros, ce projet a fait l’objet de financements et d’appuis techniques de divers partenaires institutionnels (Union européenne, services de l’Etat : agriculture, territoires… , du Conseil général, mairie de Gap, Pays Gapençais, chambres consulaires…) à concurrence de 80 % du projet, le reste étant financé par les associés dans le cadre d’une société par actions simplifiée, forme juridique qui est apparue la plus pertinente pour un développement ultérieur.
Le magasin, ouvert du mercredi au samedi, devrait ouvrir également le mardi à compter du mois de décembre 2011.
Inauguration du Panier gapençais
Pluri-financement
Superbe panneau signalétique des producteurs et partenaires du Panier Gapençais
Une partie des associés entourant la préfète des Hautes-Alpes
Accueil des invités à l'inauguration du Panier Gapençais
La préfète Francine Prime pose avec les initiateurs de ce projet
Le maire de Gap se félicite de cette initative
Les discours d'usage
Facétieux, le maire de Gap propose une pomme de terre à la préfète
qui vient d'en souligner la qualité
Le groupe des producteurs associés, à l'initative du Panier Gapençais
Les enfants ont déjà pris leurs marques