Les 9 et 10 avril 2011, le cirque Medrano a fait étape à Gap, sur l’espace Bocage. L’un des plus grands cirques itinérants d’Europe a proposé aux gapençais, durant un spectacle de deux heures, des numéros spectaculaires présentés par des artistes à la renommée internationale.
On ne peut manquer, évidemment, de s’interroger sur le sentiment dual que provoque un tel spectacle :
Emerveillement devant les prouesses et le talent des artistes, et circonspection devant les numéros de dressage ou d’exhibition. Ici, l’animal ne semble pas vraiment être à sa place, et il faut s’extraire de cette vision anthropomorphique qui consisterait à prêter à ces animaux une quelconque intention de nous divertir et de nous plaire. Il s’agit ici d’un conditionnement avec toutes les contraintes que cela suppose même si ces animaux font l’objet de soins attentifs.
Le débat est vaste. Le cirque fait partie d’une tradition ancestrale millénaire. Divertissement populaire par excellence, réunissant générations et classes sociales, proposant un raccourci des capacités physiques humaines et des faunes continentales, il fascine encore par son caractère extraordinaire et ses rituels : Monsieur Loyal, musique spécifique, vente de sucreries à l’entracte, parade finale… en quelque sorte une évocation de l’enfance et de ses joies, une parenthèse nostalgique dans un monde en perpétuelle accélération à nous donner le…vertige.
Le cirque moderne, gardien d’un certain art de vivre, doit aussi intégrer le nouveau regard porté sur le monde animal, patrimoine mondial de…l’humanité.
Belle affluence pour le chapiteau de 800 places
Les fauves du dompteur Ivanov
Grâce aérienne de Nadia
Le duo Wang-Yang aux cerceaux chinois (sélectionné à Incroyable talent sur M6)
Les chats du cirque Nikouline de Moscou
La grande cavalerie de Carlos Savadra (primée au Festival de Monte-Carlo)
La troupe Zhuk aux barres (vedette du Plus grand cabaret du Monde sur France 2)
Le groupe d’animaux exotiques
Nadia au hoola-hop
L’indispensable Monsieur Loyal
La force pure
Le duo de clowns Georges Alexis
Aux sangles aériennes
Le salut final