Samedi 18 octobre 2014 Gap Théâtre de la passerelle En 1988, Pierre Escolle, professeur de trompette du conservatoire de musique de Gap, créait le Big Band Jazz (BBJ) sur une suggestion de Yves Rambaud, professeur de saxophone. Déjà, Paul Courtial, en 1979, avait esquissé cette formation. Plus anciennement encore, au début des années 70, l’orchestre des jeunes du conservatoire interprétait des standards de jazz comme Tiger Rag…
Trente ans plus tard, Pierre Escolle, toujours alerte même s’il souhaiterait que la nouvelle génération prenne la relève dans les années à venir, a dirigé successivement les trois formations incarnant le BBJ, des novices aux expérimentés et professionnels. Sur la scène finale, une soixantaine de musiciens.
Parmi les anciens du BBJ dont certains avaient pu être présents, plusieurs sont devenus des professionnels reconnus (Luc Fénoli, Romain Thivolle, Olivier Pelmoine, Mickaël Rambaud, Guy Rebreyend, Sébastien Waldner…).
En ouverture, en hommage au premier Big Band, a été interprété The Continental, musique de Con Conrad immortalisée par le film The Gay Divorcee (1934) de Mark Sandrich avec Fred Astaire et Ginger Rogers. Ont suivi des œuvres comme le Cha-Cha d’Eric Larrivé, compositeur gapençais, The Easy Swing avec notamment un joli solo de Noémi(e) au saxophone alto, Speak Low, une bossa nova, Caravan de Duke Ellington…
On a encore entendu l’interprétation spectaculaire de Marylène Ollivier dans All or Nothing at All de Arthur Altman (1939) ou le Sing Sing Sing de Benny Goodman et en bouquet final Coconut Champagne, célèbre titre de Maynard Ferguson. Impossible de tout citer (d’autant qu’il n’y avait pas de programme) mais l’ambiance était là pour les quelque 600 spectateurs présents.
Petit aperçu :
Pierre Escolle cède sa place pour un "morceau" à Yves Rambaud
Marylène Ollivier a fait vibrer le public par son interprétation de All or Nothing at All
Tous en scène
Après le spectacle, séance de pose pour les photos souvenirs
Au générique du film anniversaire projeté
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