Tout avait commencé, pour les associations gapençaises, les 25 et 26 janvier 2011 lorsque la Ville de Gap les avait conviées à une réunion de présentation d’une opération culturelle intitulée alors «La Voix publique».
Forte du constat d’une grande présence d’ensembles vocaux à Gap, dans différents genres, la direction de la Culture a imaginé créer un événement découlant de cette réalité, tout en allant à la rencontre d’un public nouveau et sous une forme inédite. «Brasser les publics et les générations», telle était alors la terminologie employée.
Ainsi a pris forme le projet finalement intitulé « Gap de vive voix » initialement programmé le 21 mai puis déplacé au 28 mai 2011. Sous la houlette de Claire Monot, recrutée pour l’occasion, le concept a pris corps et les groupes ont répété. L’idée était d’articuler cette manifestation autour de deux moments distincts : un temps de production des groupes, le matin, en des lieux inédits (poste, gare, bibliothèque, grandes surfaces, marché, bus, café…) de façon (faussement) spontanée et soudaine, et un parcours musical l’après-midi, organisé autour de lieux symboliques comme un centre de loisirs maternel, une maison de retraite ou une cité HLM, rebaptisés pour l’occasion de doux noms comme «Le refuge des petites Etoiles», «La chambre des Sages» ou «Le parvis de l’Echange». Il était possible de faire valider ses «passages» afin de participer à un tirage au sort permettant de gagner des cadeaux.
En réalité, cette improvisation apparente, faux usagers, clients ou utilisateurs, mais vrais choristes, a nécessité une soigneuse réflexion et un long travail d’approche et d’organisation, à mettre au crédit des organisateurs.
Se sont prêtés à ce voyage à travers chants les groupes suivants :
Ecole Anselme Gras
Chœur d’enfants de la Cathédrale
Chorale «Le Bois de Saint-Jean »
Chorale des Cordeliers
Kaliopé
Le Pays Gavot
Polychr’Hom
Reflux
Rescontre Gapian
Cette opération, bien dans l’air du temps, a surpris et séduit des publics variés. Des chœurs de Verdi à de la chanson de variété en passant par de la chanson traditionnelle, il y en avait pour tous les goûts. On pourrait rattacher les manifestations du matin à la famille des « flash mob», en vogue sur les réseaux sociaux, la musique en plus…
Le public touché reste modeste, mais pérennisée, cette manifestation pourrait devenir un rendez-vous…classique de la vie gapençaise…
Lors de la réunion du 26 janvier 2011 à la bibliothèque
Tout paraissait normal dans ce café, pourtant une musique a soudain retenti
et des voix ont entonné une chanson populaire
Au «Refuge des petites Etoiles» les chœurs d’enfants ont attendri le public
Julie, du service culturel de la ville, ici sur le "Parvis de l'Echange"; le parapluie noir constituait un signe de ralliement pour les organisateurs, les participants et le public. Ici en compagnie de la chef de chœur du Pays Gavot
Polychr’Hom, sur «l’embarcadère F»
Le Pays Gavot sur «le parvis de l’Echange»
La chorale des Cordeliers sur «le carré des Phocéens»
FIN