28 juillet 2012 Gap Place de la République Gap s’enorgueillit de ses nombreuses places publiques, toutes ayant un style et une histoire particuliers. La place de la République n’est pas la plus ancienne. Créée en mai 1911, après la démolition du quartier de Trébaudon, la ville ne comptait alors que 10647 habitants (sources : Histoire de la Ville de Gap, Société d’Etudes des Hautes-Alpes). Un siècle plus tard, il est apparu que la place avait perdu son cachet ancien, devenue parking, au revêtement dégradé et au sol soulevé par les racines des platanes originels.
La Ville de Gap décidait donc de la requalification de cette place et mettait ainsi en œuvre un projet soutenu par plusieurs partenaires financiers institutionnels. Parallèlement, l’association des commerçants de la place travaillait elle-aussi sur un projet et organisait une concertation principalement auprès des clients des commerces de la place, ce qui ne manqua pas de soulever des contestations dans une partie de la population qui estimait ne pas avoir été associée à une opération qui impacte plus largement les gapençais, à la fois usagers de cette place et contribuables.
Cette réalisation a finalement abouti et s’est traduite par une inauguration en grande pompe le samedi 28 juillet 2012 en présence des autorités, des promoteurs et acteurs de ces travaux et d’une large représentation de la population gapençaise, notamment des anciens de la « Répu ».
L’après-midi, ponctué d’animations, a attiré de nombreux participants : jeux traditionnels avec l’association Ludambule, exposition de photos anciennes, montée au mât de cocagne, tours à dos de poney, course de lenteur à vélo, tombola, danses du Groupe Folklorique du Pays Gavot, orgue de Barbarie…
En fin d’après-midi, les animations ont fait place à l’inauguration de la place réhabilitée, aux discours, joliment tournés mais un peu longs, à la mise en eau de la fontaine et à la découverte d’une statue réalisée avec du bois provenant d’un ancien platane de la place.
La soirée a commencé avec un repas aux couleurs locales et s’est achevée par une démonstration de Zumba et un bal avec l’orchestre Ferrari.
LES ANIMATIONS
Jeux proposés par l'association Ludambule
Finalement, rien de tel que les bons jeux en bois
Tour de place à dos de poney
Luce et son orgue de Barbarie
Le matin, apprentissage du massage cardiaque et de l'utilisation d'un défibrillateur, avec le Docteur Hidoux, du SAMU de Gap
Exposition de photos anciennes
Rétrospective
Le Groupe Folklorique du Pays Gavot
LE MÂT DE COCAGNE
Animation majeure de l'après-midi, reconstitution du mât d'antan au pied duquel les jeunes de la Répu faisent démonstration de leur force, de leur agilité et de leur adresse
Un succès populaire mais une vraie épreuve de force
Rares ont été les adultes à atteindre le sommet pour décrocher le lot convoité
Lots comestibles d'ailleurs
Pour les enfants, il s'agissait de décrocher des sacs à lot
Les efforts enfin récompensés
Jean-Pierre Reybaud, personnalité gapençaise, en garde-champêtre plus vrai que nature...
...et fier de ses prérogatives (temporaires)
Du côté des animateurs
Pierre Kovacic, l'infatigable directeur de l'office de tourisme, au micro. Au pupitre, maître du son, François
La réussite de la journée est à mettre au crédit de nombreux bénévoles
Raymonde Eynaud, présidente du Groupe Folklorique du Pays Gavot, en tenue traditionnelle, fignole la prestation des danseurs avec Pierre Kovacik...
...pour une foule toujours plus compacte au fil des heures
Les Gapians entonnent l'hymne "Nous sommes de Gap"
INAUGURATION
Les autorités et personnalités
Votre attention...
...le ruban inaugural est coupé
Le maire de Gap exhorte la foule à clamer son "amour" pour la place
Le préfet, Jacques Quastana, dans un discours mesuré, souligne la dimension humaine de l'opération
Décidément, le maire de Gap aime prendre des risques...et amuser le public
Et l'eau jaillit...
...pour le plus grand plaisir de tous
Le voile va être levé...
...sur une remarquable statue...
...ici en vue rapprochée...
...dont voici l'origine...
...et le revers
Toute inauguration qui se respecte s'achève par un verre de l'amitié
Mais on ne saurait ignorer que ce projet n'a pas fait l'unanimité, un exemple ici, mais non le seul