26 juillet 2012 Gap Parc de la Pépinière C’est le trio Taoya qui a remplacé le concert d’Oumar Kouyaté prévu initialement. Taoya est le nom d’un quartier de Conakry d’où proviennent originellement les musiciens de ce trio.
Formé spécifiquement pour ce concert, le trio exprime la quintessence de la musique mandingue associée à la parole séculaire des griots de Guinée Bissau. Il transporte son public dans une dimension atemporelle où le rythme, comme un fil conducteur, berce et emmène en voyage dans des contrées lointaines. Le temps s’efface et reste l’impression d’un ailleurs indéfini, nostalgique et réconfortant. On redevient petit enfant.
Laurent Samba Rigaud, aux percussions et balafon, Abdoulaye Kouyaté à la guitare et au chœur, et Ba Cissoko à la kora et au chant, sont les chantres de cette culture mandingue ancestrale. Ils perpétuent la tradition instrumentale avec le balafon, sorte de xylophone à calebasses, et la kora, instrument à corde africain composé d’une demi-calebasse et d’un manche, à la fois luth et harpe, et la tradition orale du griot (djéli chez les mandingues), communicateur traditionnel.
Le public ne s’y est pas trompé : 800 personnes environ ont partagé ce voyage musical tout en douceur et tendresse qui s’est terminé debout, les mains frappant la cadence. Un vrai bon moment.
Le trio Taoya, avant son entrée en scène
Le trio Taoya en scène
Ba Cissoko à la kora et au chant
Le public, dispersé tout autour du kiosque
Une sonorisation, nécessaire mais subtile, pour restituer la qualité du concert
Voyage nostalgique
Abdoulaye Kouyaté à la guitare et au chœur
Rythme obstiné
Musique en partage
Rigueur instrumentale...
...et rythmique
Un public conquis...
...qui en redemande
Prolongations
Final
Portrait de trio, devant les instruments: kora, balafon, guitare