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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 12:58

Le thème sous lequel étaient déclinées les 29èmes Journées européennes du patrimoine, les 15 et 16 septembre 2012, était : Les patrimoines cachés. A Gap, il a ainsi été possible de découvrir des petits « trésors » architecturaux, de visiter des bâtiments remarquables, d’observer des documents rares et objets anciens habituellement peu accessibles. Comme il était difficile d’être sur tous les lieux concernés par l’événement, nous avons opéré des choix. Vous pouvez également retrouver  ici et   des images des éditions antérieures.

 

 

Exposition photographique "Patrimoine à découvert" à la Chapelle des Pénitents

 


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La préfecture

 

Les visites étaient assurées par trois « guides » très compétents : Gaël Chenard, directeur des  archives départementales, Jacques Quastana, préfet des Hautes-Alpes, et Jean-Pierre Reybaud, que l’on ne présente plus, véritable mémoire de Gap, auteur notamment du livre «Gap, ma ville».

 

Nous avons suivi la visite assurée par le maître des lieux, le préfet des Hautes-Alpes, pédagogue et bien au fait de l’histoire et des aménagements de ce bâtiment. La salle Jean Moulin par laquelle commençait la visite est l’ancienne salle de délibération du conseil général dont on trouve encore la marque circulaire au sol. Cette salle, d’utilisation fréquente, est notamment celle qui accueille le dispositif centralisateur pour les Hautes-Alpes les jours d’élection(s).

 

Les anciens locaux de la  préfecture se trouvaient sur l’emplacement du conseil général actuel avant leur destruction. Dès lors un nouveau bâtiment fut édifié, dénommé Hôtel de la République car il contenait une partie résidentielle, sans luxe particulier car les Hautes-Alpes étaient un département pauvre. Les travaux s’étalèrent de 1827 à 1840. Le premier préfet logeait chez l’habitant. Le terrain sur lequel fut édifiée la préfecture actuelle faisait partie de l’emprise de la Commanderie. Une partie plus récente a été édifiée au début des années 70 et abrita d’abord les archives départementales. Les salons du rez-de-chaussée peuvent accueillir un très grand maximum de 500 personnes. Lors de la dernière Fête de la musique, ils ont accueilli des ensembles musicaux du conservatoire. Cette expérience devrait être renouvelée avec l’accueil régulier de musique de chambre (conservatoire) et de spectacles en collaboration avec le Théâtre de la passerelle (dans les jardins).

 

 

 

 


  La préfecture des Hautes-Alpes

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  Le préfet, Jacques Quastana, accueille les visiteurs

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  Arrêt devant la liste des préfets successifs

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  Le bureau du préfet

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  La chambre "Napoléon" qui peut accueillir les personnalités politiques nationales...

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  ...et son  lit à la turque (dans un renfoncement)

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  Un salon, pièce de transition, accueille, pour partie, du mobilier de la première moitié du XIXe siècle...

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  ...on y trouve notamment une table de jeu...

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  ...et différents éléments de décoration

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  Dans l'escalier d'honneur. On y aperçoit une hallebarde du XVIIe siècle...

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  ...et une tapisserie: le loup déguisé en berger (sujet brûlant dans les Hautes-Alpes)

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  Détail pratique dans la salle des pas perdus...

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  ...et oeuvre contemporaine

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Le salon jaune, dernier bureau du président du conseil général, a accueilli dernièrement une réunion du Comité de Massif

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  Salon de transition, le salon vert

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  Le grand salon accueillait une exposition des archives départementales

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  La salle à manger

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  Avant de prendre congé, le préfet répond aux questions des visiteurs...

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  ...dans le parc de la préfecture...

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...qui abrite des arbres remarquables

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La façade arrière du bâtiment

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  AUTRES LIEUX DE VISITE

 

 

 

  La façade néogothique de la maison Soubra


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Histoire secrète des remparts

 

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  Exposition de véhicules anciens devant le Musée Muséum départemental


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Dans le mystère des lueurs nocturnes...

 

Le service animations de Charance et l'office de tourisme de Gap s'étaient réunis pour organiser un parcours mystère au fil des rues de la ville et à la lueur des lampions. Souvenirs, légendes, anecdotes, personnages étaient tour à tour évoqués par Anne Clément, guide du jour...ou plutôt du soir. Voir aussi notre reportage sur les Mystères de Gap.

 

Distribution des lampions devant l'office de tourisme

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  Dans l'intimité des lampions

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  Rue de la Cathédrale

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  Autour du lavoir de La Placette

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  Attentifs aux explications de la guide Anne Clément

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Les sous-sols du couvent de la Providence

 

Ce sont d’anciennes sœurs du couvent qui assuraient la visite de ce remarquable édifice acheté par la Ville de Gap il y a quelques années. Ou plutôt la visite des sous-sols, véritable dédale de salles organisé autour d’une sorte de rue souterraine. Cette rue souterraine, justement, permettait la distribution de locaux affectés à différents usages.

 

Petit aperçu de ces salles souterraines : Après être entré par une sorte de sas qui pouvait accueillir les charrettes, on poursuit par des salles de « lessive » où l’on trouve un bassin qui était alimenté en permanence par des sources, un tambour d’essorage… Le linge des enfants accueillis au couvent était lavé là, séparément de celui de l’infirmerie.

 

Pendant la dernière guerre, les salles, voûtées, constituaient un lieu de repli en cas d’alerte et même les Allemands, troupes d’Occupation, s’y réfugiaient, séparément des jeunes sœurs qui s’y trouvaient alors.

Des pièces spécialisées permettaient le séchage des fruits, la fabrication de confitures, la couture, la conservation des viandes en salaison. Sous la chapelle, dans des caves voûtées au sol en terre battue, on stockait légumes et charbon. Une pièce servait à la fermentation du raisin avant sa transformation en vin, stocké sur place dans de grandes barriques en bois.

 

Le couvent accueillait de 120 à 130 sœurs, jusqu’à 300 après la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. Il accueillait également une cinquantaine d’enfants auxquels s’ajoutaient une trentaine d’orphelines. Une partie de la voirie souterraine était dénommée rue « romaine » en raison d’un revêtement en pavés arrondis.

 

En conclusion, on essaie d’imaginer la fourmilière que constituait ce village souterrain, avec de nombreuses activités rendant ce lieu vivant. Pour l’heure, le lieu, d’acquisition récente, est vétuste et déserté, et constitue, sans conteste, un défi à relever pour la Ville de Gap, pour une remise en valeur dans le respect du caractère originel. Une friche culturelle, porteuse d’espoir en termes de projets d’avenir…

 

 

 

 


Entrée pour le premier groupe. Beaucoup de candidats mais peu d'élus. L'office de tourisme organisera prochainement d'autres visites en partenariat avec la Ville.

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  Dans les entrailles de la Providence

(déjà immortalisées par un roman écrit

par les écoliers de l'école de la Gare)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les pièces à lessive

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  Dans la pénombre des caves

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  Caves reliées à l'étage supérieur...

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  ...et solidement voûtées

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  Explications en sous-sol

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  Salle pour la confection de salaisons

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  Cave à vin, vignes à Lettret puis Tallard

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  Détail

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  Dans cette pièce étaient abattus des animaux de boucherie

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La rue "romaine"

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Sur ces rayons séchaient de nombreux fruits

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L'une des extrémités de la rue souterraine

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Selon une des soeurs, ceci n'est pas attesté

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Confort rudimentaire, la température moyenne était de l'ordre de 10 degrés

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