25 juillet 2013 C’est à un voyage autour de la culture réunionnaise et du continent africain que Christine Salem a convié le public venu nombreux sous les frondaisons du parc de la Pépinière.
La chanteuse, hégérie du maloya, chant hérité des esclaves d’Afrique de l’Est, de Madagascar et de l’île de La Réunion, berce le public de sa voix à la fois suave, chaude et profonde.
Elle alterne créole, malgache, comorien ou swahili, s’accompagnant d’un kayamb, soutenue par ses musiciens percussionnistes qui tirent de leurs instruments des sons rythmés évoquant le continent africain.
La plus grande partie du public, sage, se laisse transporter vers des horizons lointains tandis qu’une autre partie, entraînée par les rythmiques lancinantes des percussions se laisse aller à des danses à résonnance tribale dans un élan qui conduit le groupe à prolonger sa prestation jusqu’à 23h00 et à remercier le public gapençais pour sa chaleur.
Christine Salem
Les mains, premières percussions
Puis les instruments
Un stand de barbe à papa agrémentait ce concert
Un public fort de 800 personnes environ, venu parfois avec son propre matériel
Public mis à contribution
Une partie très motivée du public
A gauche, le dernier CD