Sylvie Kyral présentait ses œuvres à l’artothèque de Gap*, le 10 décembre 2010, devant un public venu en nombre. D’origine gapençaise, cette artiste revenait pour la première fois sur ses terres pour faire découvrir, jusqu’au 15 janvier, son talent que l’on rattache à l’Art singulier.
Certes, on peut être décontenancé par la dimension tourmentée de certains tableaux, mais l’artiste exprime ici en toute liberté des univers très personnels teintés de poésie, de vie intérieure et de révolte. Comme l’indique l’artiste, elle exprime à travers son art ce qu’elle ne peut communiquer directement.
Passant de la toile aux créations en papier mâché et aux livres illustrés composés avec des matériaux de récupération, l’artiste interpelle, provoque ou étonne mais ne laisse pas indifférent. Une vraie personnalité pour cette artiste autodidacte qui, si elle ne peut vivre que de la peinture, y a trouvé un refuge et un exutoire à ses tensions intérieures.
L’artothèque de Gap, qui accueille cette exposition, prend petit à petit de l’ampleur, et fait des émules, puisque Anima Gap a relayé auprès de celle-ci le message d’un responsable associatif des Deux-Sèvres qui souhaitait monter un projet similaire. Les artothèques sont nées d'une volonté politique au début des années 80.
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De gauche à droite, le vice-président de l’artothèque, Sylvie Kyral, le président de l’artothèque