Zazie dans le métro ? Non, Zazon sur les pavés…
Zazon iconoclaste, décapante, Zazon appelle un chat un chat…
Zazon décoiffe, Zazon provoque, Zazon interpelle, Zazon convoque Freud et Œdipe, Zazon joue avec le public, entre en scène puis entre en salle.
Zazon rejoue mai 68, Zazon fuit la rigueur d’un père endoctriné et d’une mère psych(analysée), tombe dans les bras d’une Amérique décomplexée, où il faut coucher pour réussir. Guerre des stéréotypes. Pas si subversif, malgré tout.
On est partagé entre fou-rire et froncement de sourcils réprobateur, tant le langage est libre ou plutôt libéré, tant les propos sont crus parfois, tant cela sonne vrai cependant, tout en semblant tellement caricatural.
Quel bonheur. L’heure passe. On reprend son souffle, on refait surface. La tornade Zazon est passée, omniprésente, vivante, bondissante, attendrissante : derrière la femme sommeille la petite fille.
Debout, les damnés de la Terre : la révolte est là, présente. Zazon, petite fille, au prénom improbable et non choisi, qui pourrait bien s’appeler Jason, soumise à une éducation qui la modèle, parviendra-t-elle à s’émanciper et à gagner sa liberté ?
Sous les pavés, les pavés, la vérité est donc ailleurs. De « Salut les terriens » émission de Thierry Ardisson, du Balladin à Gap au Point-Virgule à Paris, Zazon trace sa voie, et point n’est besoin d’être grand clerc pour deviner que celle-ci la mènera loin…
ZAZON
dans
Sous les pavés, les pavés
Texte de Zazon & Marina Tomé
Mise en scène : Marina Tomé
Le Balladin, café-théâtre
GAP 8 et 9 mai 2012
Zazon au Balladin à Gap
Robert Oddon, le maître des lieux qui ont vu débuter des acteurs comme Jamel Debbouze, en compagnie de Zazon découvrant l'article du Dauphiné Libéré qui lui est consacré
Zazon, petite fille
Zazon, entre rire et larmes
Zazon bichonne son public
J'enlève le haut...
...vous y avez cru, hein?
Mais qui c'est, celle-là? La Zazon de maman ou la Jason de papa?
L'Amérique émancipatrice?
Thérapie de groupe made in USA
L'Amérique, l'Amérique...
Rattrapée par ses peurs?