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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 10:39

Vendredi 30 août 2013  Après la  place de la République en 2012, la place Gavotte a fait l’objet d’une rénovation complète. Quatre mois et 200 000 euros plus tard, la place présente un nouvel aspect et s’inscrit dans une suite de travaux d’embellissement du centre-ville de Gap.

Jean-Pierre Reybaud, l’une des mémoires vivantes de la ville,  a rappelé, dans un bref exposé, l’histoire de cette place : elle fut créée en 1973, à la suite de la démolition d’un ilôt d’habitations. Le nom de cette place fait référence aux Gavots, appellation locale des gens de la montagne (les gens d’en haut), que l’on retrouve dans le terme pyrénéen « Gave » qui désigne les ruisseaux venant d’en haut. Le nom a été donné à une danse, la Gavotte, et un groupe folklorique local se dénomme groupe folklorique du Pays Gavot. Une biscotterie locale a porté ce nom des années 1950 à 70.


La place, traitée dans un style provençal, dans la continuité de la place de la République, réutilise pour ses éléments décoratifs, une partie des pavés de la rue Carnot, stockés par la ville après leur extraction pour cause de malfaçons : Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau, disait le philosophe grec Anaxagore ( repris plus tard par Antoine Lavoisier (1743-1794) : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme)…


Une fontaine sèche à jets aléatoires et leds agrémente la place et fait déjà l’objet de multiples commentaires, sans compter un problème de récupération de l’eau qui n’est pas totalement captée par la grille prévue à cet effet. L’ouverture vers le gymnase de la République a permis d’agrandir un peu la perspective de la place.


Les rénovations devraient se poursuivre par le traitement de la rue Grenette, et de la rue Jean Eymar en 2014.

 

Inauguration de la place Gavotte

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Manifestement un événement se prépare...

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Le discours du maire, Roger Didier

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Le public venu assister à l'événement

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Une photo exposée sur un chevalet montre la place avant travaux

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Le 5 août 2013, le changement est perceptible...

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Et l'eau jaillit, les commentaires vont bon train

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Sur un espace très restreint

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Un éclairage qui fait son petit effet

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Premier usage. On voit aussi l'eau dépasser la grille de rétention...

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...cette grille, prévue pour récupérer l'eau, en laisse s'échapper une quantité significative

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Le lendemain

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Jean-Pierre Reybaud, mémoire vivante de la ville...

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...a retracé l'histoire de la place

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C'est toute l'équipe du Raj Mahal, restaurant de spécialités indiennes installé au bord de la place...

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...qui a préparé le buffet offert par la Ville à la fin de l'inauguration...

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...tandis que le groupe Folk You animait la manifestation

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 01:13

23 et 24 août 2013  C’est au  GAP COMEDY CLUB Le Balladin qu’ Elina Dumont a posé sa valise le temps d’un spectacle, Des Quais à la Scène, et de séances de dédicace de son livre, Longtemps j'ai habité dehors (Flammarion).

 

Comment résumer une aussi belle personne sans tomber dans la formule un peu stéréotypée (La SDF la plus connue de France) ou le voyeurisme ?

 

Car oui, Elina a connu 100 vies qu’elle résume dans le spectacle qu’elle a écrit, avec la collaboration de S. Attouche, C. Olivier, M. Panzani et Mr Jeff. Une enfance meurtrie dans une famille d’accueil qui a accepté le pire, une plongée dans la rue, une renaissance…

 

Restituer cela dans un spectacle avec le juste équilibre, sans sombrer dans le misérabilisme ou l’excès d’optimisme, Elina y parvient fort bien. Avec une dose d’humour et d’autodérision, elle décrit avec un langage imagé et fleuri une vie jalonnée d’expériences douloureuses et cruelles, de moments de joie fugaces où de petits riens deviennent des raisons de vivre et d’espérer, où la rue génère des solidarités mais également de terribles angoisses.

 

Elle démontre aussi l’absurdité du système qui propose des solutions jamais vraiment adaptées, des dispositifs inappropriés, et fait preuve à l’occasion d’un certain cynisme. Une vraie performance d’actrice avec une gestuelle expressive et une prise de distance qui permet au spectateur d’adhérer sans s’apitoyer, de rire sans mauvaise conscience, de compatir sans s’appesantir.

 

Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer (Beaumarchais, Le Barbier de Séville) : Faisons de cette citation le fil conducteur d’une reconstruction qui devrait inciter chacun d’entre nous à tendre la main à ceux qui vivent dans la détresse sociale et  le sentiment de n’être pas protégés.  Merci Elina.

 

 

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Robert Oddon, âme du Balladin, présente rituellement les spectacles

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Elina Dumont, caricature de SDF

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Entre rire et larmes, mieux vaut choisir le rire

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Tout réside...

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...dans la gestuelle...

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...les expressions...

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...avec ou sans mégaphone...

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Le bleu, reflet des états d'âme...

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...en vue rapprochée

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Expressivité du visage...

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...et du corps

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Explosivité...

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...et contrôle personnel

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Sens de l'humour et de l'image

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Intensité du texte

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Final

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Dans l'après-midi, Elina avait dédicacé son ouvrage devant la librairie Davagnier

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Retrouvez ici un extrait du spectacle:

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin:

 

Lien 1 (La Croix)

 

Lien 2 (France Info)

 

Lien 3 (Ouest France)

 

Lien 4 (Libération)

 

Lien 5 (France Inter)

 

Lien 6 (1jour1actu)

 

Lien 7 (Wat/LCI)

 

Lien 8 (RMC)

 

Lien 9 (ALPES 1)

 

 

 

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 00:06

22 août 2013  Le groupe  Tram des Balkans a conclu en beauté la programmation estivale mise en œuvre par la Direction de la Culture de la Ville de Gap. Sous le doux vocable de Gap en FaMiSol, une vingtaine d’animations gratuites ont égayé les soirées gapençaises en juillet et en août, folklore, musiques classiques, du Monde, arts de la rue… auxquelles il faut ajouter les sept Mardis de l’Orgue.


Tram des Balkans, c’est de la musique dite  klezmer, que l’on assimile en langage courant à une tradition musicale qui trouve ses racines en Europe centrale et de l’Est (populations slaves et tziganes). Plus précisément, elle provient de la tradition des juifs  Ashkénazes.  


Plus largement, c’est une musique du Monde, à la fois populaire et traditionnelle, balancée par cinq garçons terribles, dans le bon sens du terme, qui allient à la convivialité de leurs instruments (clarinette, violon, accordéon, contrebasse, batterie) la chaleur de la voix pour trois d’entre eux.


La « klezmeritude » du groupe s’enrichit de sonorités chamaniques, swingantes et de chant de gorge. Les musiciens bondissent, arpentent la scène, transportent le public et bientôt, dans un halo de poussière, plusieurs dizaines de danseurs accompagnent la mélodie, qui retrouve ainsi sa fonction première dans la tradition klezmer. Le chant se fait plaintif ou gai, lent ou vif, l’irrégularité du tempo étant également une caractéristique de cette musique, pour tenir compte de la fatigue des musiciens ou des danseurs.


Tout cela s’est achevé dans un grand élan à caractère festif et l’enthousiasme un peu retombé, nombreux ont été les spectateurs à venir rencontrer les musiciens, pour discuter, acheter un disque, faire dédicacer une affiche ou s’inscrire sur un fil d’actualité. On notera qu’à Gap il existe une certaine tradition des danses du Monde qui se concrétise notamment par la  Nuit du Folk, que les habitués de cette manifestation étaient largement représentés devant le kiosque à musique du parc de la Pépinière. Le groupe Tram des Balkans avait également animé le 14 août dernier la fête du village de Le Saix, près de Veynes, avec le même succès.

 

 

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De gauche à droite: Sylvain, Vincent W, Vincent G, Diego. Accroupi: Mathieu.

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Martine Bouchardy, maire adjointe à la Culture, a refermé la saison estivale 2013 de la programmation

Gap en FaMiSol mais deux animations par des groupes locaux sont encore visibles les 24 et 31 août

en centre-ville:

Les Mandoles (musiques, chansons, italiennes et napolitaines)

Tsigele Migele, musique klezmer

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Les musiciens s'apprêtent à monter sur scène

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Ambiances de scène:

 

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Bientôt, dans un halo de poussière, plusieurs dizaines de danseurs accompagnent la mélodie...

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Signe des temps, de plus en plus de spectateurs arrivent à vélo

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Environ 800 spectateurs pour cette édition

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Tiens, tiens, nous avons déjà vu la jeune chienne de gauche (10 mois) au concert d'hier. Elle a rencontré une nouvelle copine (cinq ans) qui apprécie la musique elle-aussi...

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Le concert s'est achevé par une farandole endiablée autour du kiosque...

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...suivie d'une séance de dédicaces

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Retrouvez ci-dessous un court extrait du spectacle:

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 22:44

21 août 2013  C’est le groupe de reggae  Wailing Trees, déprogrammé le 10 juillet pour cause de menace orageuse – finalement  il n’a pas plu – qui a animé la place de la République à Gap. Quand on dit reggae, il faut entendre une rythmique caribéenne identifiable entre mille et des influences rhythm and blues et soul music.

 

Mais on est loin ici de la Jamaïque et de Bob Marley, même si le nom du groupe évoque celui fondé par le musicien jamaïcain en 1963 : The Wailers (surnommé même The Wailing Wailers). Wailing Trees (Les arbres gémissants) distille un reggae moderne aux accents de jazz et de rock marqués, avec un dynamisme propre à ce jeune groupe qui ambitionne de devenir une référence.

 

 D’ailleurs les sept musiciens viennois, inspirés d’illustres aînés (Sebastian Sturm, le germano-indonésien, Bob Marley le jamaïcain, Groundation, combo californien avec Harrison Staffords …) n’ont-ils pas assuré des premières parties de concerts d’artistes ou groupes de renom (Tiken Jah Fakoly, Groundation, Kymani Marley, …) ?

 

Toujours est-il qu’après avoir déambulé dans les rues de Gap (c’était le thème indiqué sur le programme des animations, retouché ensuite par une étiquette), le public, un peu clairsemé mais motivé, s’est retrouvé sur la place, devant la scène, ou assis à la terrasse des cafés pour goûter la musique rythmée de ce groupe qui trace son chemin sur la scène reggae.

 

Le groupe Wailing Trees

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Riwan (chant)
Jawad (guitare - back)
Romain (batterie)
Pierre (basse)
Thibs (Claviers)
Lucas (trompette - back)
Pierre (Saxophone)

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Scène gauche

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Scène droite

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Le public était régulièrement invité par le chanteur, Riwan, à participer...

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...public de 300 spectateurs environ dont une centaine aux terrasses des cafés

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Incontournables dreadlocks

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Riwan, chanteur tonique,engagé...

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...et expressif

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Pas de chaises pour du reggae, qu'importe, il existe

toujours une solution de repli...

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Régie indispensable...

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Au plus près

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Un groupe monté sur ressorts

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Connaissez-vous le reggae statufié?

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Riwan

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Une partie impliquée du public

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Plus près du sol, une autre scène, canine, celle-ci...

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Retrouvez un extrait du concert :

 

 

 


 

 

 

 

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 21:29

20 août 2013  A l’occasion du dernier Mardi de l’Orgue de la saison estivale à Gap, c’est l’organiste Chris HAINSWORTH et le trompettiste Nicolas PLANCHON qui étaient les invités de l’Association des Amis de l’Orgue.

 

Dans un répertoire composé comme un menu (Apéritif… Entrée… Plat de résistance… Dessert…), les deux concertistes ont développé tout en finesse et virtuosité les œuvres de Georges Delerue, Gabriel Fauré, Jean-Sébastien Bach, Georg Friederich Haëndel, Louis James Alfred Lefebure-Wely, Giuseppe Torelli, Mons Leidvin Takle et  Jean-Baptiste Arban. Une sélection musicale faisant donc alterner compositeurs contemporains, baroques, classiques, romantiques ou post-romantiques et permettant une mise en valeur des deux instruments.

 

 Chris HAINSWORTH est organiste titulaire de la Cathédrale de Béziers depuis 2005. Mais le parcours de ce néo-zélandais d’origine est riche d’une longue carrière à cheval entre la France et la Nouvelle-Zélande. Grâce à une bourse du gouvernement français, il achève son doctorat à l’Université de Toulouse et devient professeur de Lettres et de Musique à l’Université de la région du Waikato (Hamilton) dans son pays.

 

Il concrétise son rêve de s’installer en France en 1984 à Béziers, repart en 1996 en Nouvelle-Zélande enseigner dans son ancienne Université et devient titulaire des orgues de la cathédrale de Hamilton. De retour en France, il dirige le conservatoire de Béziers en 2003 avant de se consacrer exclusivement à sa carrière musicale.

 

Nicolas PLANCHON est ce que l’on appelle un trompettiste virtuose. Après une Maîtrise de musicologie à l’Université de Montpellier, un premier prix de trompette aux conservatoires de Bordeaux et Aulnay sous Bois, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient un Premier Prix avec mention Très Bien. Il remporte le Premier Prix aux concours de trompette de Moulins, Lempdes et Paris (Prix Selmer en 2003).

 

Il se produit régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, de Montpellier, du Capitole de Toulouse. Il joue également dans des formations baroques, est membre de l’Orchestre des Gardiens de la Paix de Paris, professeur au Conservatoire de Nîmes.

 

 

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Nicolas PLANCHON et Chris HAINSWORTH

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En parfaite entente et harmonie, deux instruments aux sonorités qui se marient agréablement

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Le trompettiste, perché à 12 mètres de hauteur, en haut du buffet d'orgue

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Rapprochons-nous un peu

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Encore un peu

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Michel Bernard-Reymond, président des Amis de l'Orgue, présente les oeuvres

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Retransmettre sur grand écran a un coût

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450 spectateurs pour ce concert

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La descente commence pour les concertistes, 68 marches...

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...pour rejoindre la nef...

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...et aller saluer les spectateurs

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Chris Hainsworth a bien voulu faire poser sa cravate, qui mérite un regard...

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...l'organiste est également l'auteur d'une nombreuse discographie

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Si vous voulez aider à pérenniser les retransmissions sur grand écran...

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Détail

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Découvrez ici deux extraits du concert:

 

 

Les Mardis de l'Orgue 2013 à Gap (Hautes-Alpes).

Extrait du concert du 20 août 2013: Power of live de Mons Leidvin TAKLE (extrait).

Chris HAINSWORTH, orgue.

Organisation: Association des Amis de l'Orgue.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Les Mardis de l'Orgue 2013 à Gap (Hautes-Alpes).

Extrait du concert du 20 août 2013: Fantaisie brillante de Jean-Baptiste ARBAN (extrait).

Chris HAINSWORTH, orgue, et Nicolas PLANCHON, trompette.

Organisation: Association des Amis de l'Orgue.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 19:18

Samedi 17 août 2013 Portrait d’une jeune femme bien dans sa peau, sensible, intelligente, naturelle et…talentueuse.

 

 NessRyne a fait partie du dernier carré sélectionné pour l’ émission Popstars sur la chaîne D8 au mois de juin dernier, soit une quarantaine de chanteurs sur 12000 au total. Si l’aventure s’est arrêtée là pour cette fois,  NessRyne vient de remporter, le 14 août dernier,  au Cap d’Agde, la finale du concours «  Les voix de la chance » organisé par La Française des Jeux et la chaîne NRJ12 dans le cadre de sa tournée d’été.

 

A la fin de cette interview, une petite cerise sur le gâteau…

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Anima Gap  Nessryne, peux-tu te présenter ?

 

NessRyne  Je m’appelle Nessryne, j’ai tout juste 18 ans, j’ai toujours vécu à Embrun, j’ai eu mon bac cette année, là je me lance dans des études de langues, et je me lance surtout dans la musique complètement. 

 

 AG  Comment as-tu découvert la musique ?

 

NR  Je pense que ça a toujours fait partie de moi, en fait. C’est venu naturellement, après à l’âge de 12 ans, j’étais vraiment intéressée, j’étais passionnée par le piano. Du coup j’ai demandé à ma famille un piano, je voulais absolument apprendre et puis à partir de ce moment là j’ai su que j’arrivais à apprendre toute seule le piano, j’étais aussi autodidacte, et je me suis rendu compte qu’en fait c’était une réelle passion, et puis pour le chant, j’ai toujours chanté depuis que j’étais toute petite. Ma mère avait encore des vidéos de moi quand j’étais petite en train de chanter Lara Fabian, donc oui, la musique, ça a toujours fait partie de moi.

 

AG  Qui a influencé tes goûts musicaux ?

 

NR  Alors moi je suis énormément influencée par  Michael Jackson. Après voilà j’aime tous les grands standards qui sont  Whitney Houston,  Mariah Carey. Mais après j’aime énormément écouter  India Arie qui est une grande référence pour moi, il y a aussi  JoJo, c’est vraiment une référence de mon style musical.

 

AG  J’imagine que le soutien de la famille est primordial ?

 

NR  C’est sûr parce que j’ai de la chance, c’est pas donné à tout le monde, moi j’ai ma famille qui me soutient énormément, ils sont toujours derrière moi, ils m’encouragent et donc c’est « vachement » important, parce que si on n’a pas le soutien de la famille, au final on se sent un peu seul.

 

 

AG   Quel temps consacres-tu environ chaque semaine à la musique, dans l’année ?

 

NR  Alors maintenant que ce sont les vacances, je dirais tous les jours mais quand j’étais encore au lycée, je faisais ça les week-ends, les vacances, les mercredis après-midis. Dès que j’avais un petit peu de temps libre, c’était musique, je prenais ma guitare, j’essayais de composer, écrire…donc temps libre égale musique.

 

AG  Alors, tu l’as déjà dit, mais est-ce qu’il y a des personnalités, des modèles qui ont  influencé ton parcours ? Michael Jackson…

 

NR  Oui voilà, Michael Jackson…

 

AG  On a un peu répondu, alors plutôt, y-a-t-il des gens que tu admires, actuellement ?

 

NR   Vous voulez dire comme référence musicale ?

 

AG  Référence musicale ou autre…

 

NR  Ben, bon, pour moi c’est vraiment… Whitney Houston ça reste quelqu’un d’énorme, après j’aime beaucoup en ce moment  Stromae. C’est quelqu’un pour moi qui est très talentueux, et qui m’inspire énormément, c’est tous les anciens de la musique, en fait. Je suis vraiment plus inspirée par les anciens que ce qu’il y a actuellement.

 

 AG  OK. Alors on change un peu de registre, quels sont tes loisirs préférés, en dehors de la musique évidemment ?

 

NR  (rire) Euh, c’est difficile à dire parce que j’aime vraiment, moi, la musique, c’est vraiment mon passe-temps, c’est ma passion, donc mes loisirs, ça va être piano guitare, on va dire, pour ne pas dire chant. Ensuite, voilà, j’aime sortir avec mes ami(e)s, découvrir des nouveaux lieux, visiter des musées, des choses comme ça… Par exemple des musées de musique, j’en avais visité un à Vancouver, c’était énorme. On apprend plein de choses… après mon passe-temps préféré ça reste la musique, c’est sûr…

 

AG  J’ai bien compris. Alors, que fais-tu quand tu veux décompresser ?

 

NR  Alors quand je veux décompresser, je me mets devant mon piano, je commence à composer et puis j’écris. Puis ça me défoule, en général ça me libère et puis surtout ça me permet de penser à rien du tout. Je me mets vraiment dans une bulle, c’est quelque chose, c’est la seule chose qui arrive à me calmer ou déstresser.

 

AG  Le piano, donc…

 

NR Oui

 

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AG  Alors, que t’ont apporté tes récents succès, donc la sélection Popstars et le concours les Voix de la Chance?

 

NR  Alors en ce qui concerne Popstars j’ai pu entrer en contact avec pas mal de personnes, ça m’a permis d’avoir quelques petits débouchés et puis après pour moi, ça, ben justement, ce concours Les voix de la chance, qui est un des plus grands concours de France, notamment il y a eu Amel Bent qui a participé à ce concours, il y a eu M. Pokora, Lââm, donc voilà c’est un concours « vachement » important, et puis remporter ce concours c’était juste énorme. Et puis maintenant je vais travailler prochainement avec  Pierre Billon qui est un grand monsieur de la musique, que je respecte énormément et que j’apprécie aussi. Donc je suis ravie de ce concours, c’est vraiment énorme pour moi. Puis en deux dates j’ai chanté devant 40000 personnes, j’ai fait de la scène et c’était juste…top.

 

AG  Alors j’allais te demander si cela t’avait ouvert des portes mais tu viens de répondre, donc je vais passer à la question suivante…

 

AG  Est-ce que cela te donne l’impression de changer de statut, de devenir une sorte de personnalité de la chanson ?

 

NR  Non, pas pour l’instant, et puis moi je suis quelqu’un de « vachement » terre à terre, j’ai pas l’impression de changer, quoi, ça me permet juste d’être un peu plus crédible, de voir que je plais au public, parce que c’était justement le public qui votait, donc ça m’apporte crédibilité et surtout confiance en moi, parce que je me rends compte que non seulement je suis capable de chanter devant 20000 personnes, seule avec ma guitare, et puis que j’arrive à plaire au public. Donc ça c’est « vachement » important. Après en ce qui concerne le changement, non, je suis quelqu’un de simple. Je vais rester comme ça.

 

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AG  Alors as-tu des projets artistiques ou personnels à court ou moyen terme ?

 

NR  Oui eh bien là, justement,  je vous ai dit, je vais travailler grâce à ce concours, Les voix de la chance en partenariat avec la FDJ, je vais travailler prochainement avec Pierre Billon. Donc je vais produire un single, qui sera promotionné en radio, donc voilà, oui là je compose, puis j’ai déjà commencé à travailler un petit peu sur mon album, je prépare plein de chansons, je fais un petit peu un tri, je sélectionne les meilleures et puis, je prépare quelque chose, bon, quelque chose de… (silence, mais on imagine le meilleur).

 

AG  Alors, comment imagines-tu ton avenir musical ?

 

NR  Ben, moi, pour moi le mieux ce serait sortir un single, quelque chose qui me corresponde, quelque chose qui plaise à tout le monde, puis moi je veux être surtout une référence, je veux que par exemple, c’est ce que je me dis souvent, c’est la phrase que je répète, c’est que j’aimerais que les petites filles, elles demandent justement à leurs parents : « oui, papa, maman, est-ce que vous pouvez m’acheter le CD de NessRyne » et que leurs parents, ils soient fiers de l’acheter, vous voyez. Etre une bonne référence pour les… pour tout âge en fait, je voudrais que non seulement les parents, les grands parents, les enfants, les ados l’écoutent et puis…oui voilà, c’est ce que j’aimerais. Composer, écrire des chansons, et les faire écouter au public.

 

AG  Et tu envisagerais éventuellement une carrière musicale ou ça resterait plutôt un passe-temps, un loisir ?

 

NR  Non, moi c’est vraiment ce que je veux faire. Je veux faire de la musique mon métier. Je me lance à fond dedans, je tente ma chance et… c’est vraiment ce que je veux.

 

AG  Alors on va passer à un questionnaire à la manière de Proust… que j’ai un peu modifié alors… ça ne concerne pas directement donc la chanson et ta vie, mais plutôt la personne, NessRyne…

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Questionnaire à la manière de Proust

 

AG  Quelle est la qualité qui te paraît la plus fondamentale chez quelqu’un ?

 

NR  Euh, une qualité… Mmm, je pense l’écoute, je dirais. Etre à l’écoute des personnes. Savoir être observateur et à l’écoute.

 

AG  Et la plus nécessaire chez un musicien, ou une musicienne ?

 

NR  Euh (rire) ben pour le coup ça va être la même réponse, l’écoute, l’observation et… l’écoute du public surtout !

 

AG  Quel est le défaut que tu ne supportes pas ?

 

NR  Chez moi ?

 

AG  Non, chez les autres.

 

NR  Euh, le défaut que je ne supporte pas… la prétention.

 

AG  Et le défaut qui t’inspire le plus d’indulgence, au contraire ?

 

NR  Euh, la timidité.

 

AG  Un plat préféré ?

 

NR  Euh (perplexe, rire)…

 AG  Quiche lorraine ?

 NR (rire)  Non, non, non, euh, mon plat préféré, j’aime tout, moi, c’est compliqué, hein (rire)

 AG  Un plat qui symbolise des choses peut-être, je n’sais pas, une tradition familiale, ou des souvenirs d’enfance qui se rattacheraient à un plat, non ?

Son oncle  Elle aime tout, elle…

NR  C’est ça le problème…

AG  Je marque : tout, hein, sinon… voilà tout…

NR  Marquez : tout. Pour le coup ça me correspond.

AG  (rire) On a un joker.

 

AG  Alors une boisson, alors ?

 

NR  (presque sans hésitation) Perrier...

 

AG  Un endroit ?

 

NR  Euh, Embrun.

 

AG  Un pays, en dehors la France ?

 

NR  Mmm… le Maroc.

 

AG  Et pour terminer alors, un message à transmettre, quelque chose à ajouter, NessRyne ?

 

NR  Euh… merci, je voudrais dire. Voilà je voudrais remercier les gens, ça, ça serait important. Mais remercier les gens qui sont sur mon facebook, sur mon You Tube, remercier tous les gens qui me soutiennent, ça c’est « vachement » important aussi. Les gens sont super cools avec moi, donc voilà, merci.

 

AG  Eh bien  NessRyne, merci !

 

NR  Merci à vous !

 

 

[Retranscription de l'enregistrement numérique réalisé le 17 août 2013 à Gap]

 

 

 

Et la grosse cerise sur le gros gâteau:

 

 

 


 

 

  Retrouvez l'interview de Nessryne en direct sur AnimaGapAudioblog

 

 

 

 

 


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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 23:29

6 août 2013   Karpatt, c’est un mélange de chanson française et de swing, des parentés avec Brel, Brassens ou Sanseverino mâtinées de jazz manouche. Des histoires simples ou compliquées, improbables ou évidentes, une poésie teintée d’humour et d’émotions, des allusions et des prétextes à mélodie, histoire de collier ou circonstances de la mort de Lino Ventura par exemple, des propos parfois crus mais jamais vulgaires.

 

C’est aussi un  trio parisien, Hervé, Fred et Gaëtan, qui dès le début du concert donné sous le kiosque de la Pépinière à Gap, a su mettre le public dans sa poche en s’adressant à sa fibre mélomane et son penchant festif. Car la  musique du groupe Karpatt, c’est de la dynamique et presque de la dynamite lorsque les musiciens mettent à contribution le public et s’invitent au milieu de celui-ci. Alors les musiciens sifflent, le public aboie, tout devient possible, et s’installe un joyeux délire avec un enthousiasme communicatif.

 

Nos musiciens ont bien révisé avant de se produire : ils connaissent la glace à l’argousier ou au génépi, le triathlon d’Embrun, mais pas vraiment le nom des habitants de Gap, les gapençais(es)…

 

A partir de trois mots fournis par l’assistance, ils improvisent un texte en chanson et invitent les spectateurs à compléter les phrases ou reprendre le refrain. Puis surgit un bourdonnement de mouche ou de moustique, produit par la contrebasse, et une nouvelle chanson démarre.

 

Une partie du public, plutôt jeune et vacancière, a investi dès le début le devant du kiosque et ne l’a plus quitté, accompagnant corporellement cette musique swingante.

 

Mais déjà le concert se termine : le public ne l’entend pas de cette oreille et ça repart pour un tour puis deux. Certains auront du mal à décrocher de la scène. Il est vrai qu'avec Karpatt, on s’en prend "plein les mirettes et les esgourdes", on se croirait presque à un fest-noz : faites passer le message…

Organisation : Direction de la Culture de la Ville de Gap

 

Le groupe Karpatt

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De gauche à droite: Gaëtan, Fred, Hervé

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Punch et swing

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900 spectateurs...

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...et quelques dizaines de danseurs

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Hervé, contrebassiste

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Frédéric, auteur, compositeur, interprète

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Gaëtan, guitariste

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Tir groupé

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Chacun dans son swing

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Devant de scène 1

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Devant de scène 2

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Stimulation du public

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Prise de hauteur

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Hello!

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Humour et poésie

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En bis...

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...en solo

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Trio final...

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...tout en énergie

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Un extrait, on va dire, calme...

 


 

 

 

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 23:09

14 août 2013  Plus qu’une danse ou un style musical, le  flamenco est érigé en art de vivre par certains en Andalousie. La  Compagnie Acento Flamenco, basée à Marseille, en a donné un aperçu avec son spectacle « Todo Flamenco » sur l’Esplanade de la Paix à Gap devant 450 spectateurs.

 

Dans une première partie deux danseuses issues d’une école de flamenco, de Gap et Forcalquier, ont posé les bases d’un style caractérisé par des structures rythmiques et harmoniques différentes liées par la guitare flamenca, rythmées par le battement du cajón et ponctuées par le martèlement des talons et pointes sur la scène (zapateado).

 

Puis les danseuses et danseurs de la Compagnie Acento Flamenco, accompagnés de leurs musiciens, ont fait chauffer la scène pendant près d’une heure et demie (format un peu long pour une telle animation sans doute) mettant en valeur l’esthétique et la  technique flamenca. Grâce, souplesse, rigueur et fierté caractérisent les évolutions de ces amoureux d’une danse née d’influences arabo-musulmanes, juives et andalouses chrétiennes.

 

On regrettera une fois de plus que l’esthétique n’ait pas été poussée jusqu’à placer un décor derrière la scène afin d’éviter une vue sur le trafic automobile, les enseignes commerciales, les spectateurs debout derrière. Egalement le mélange des genres avec les sièges d’un commerce mêlés à ceux de la Ville. Car si la Culture est dans la ville, elle n’est pas là non plus pour servir de faire-valoir aux commerces mais pour donner accès à tous, gratuitement, à un univers différent : la Culture n’est pas une marchandise…

 

 

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Nadège, nouvelle recrue de la Direction de la Culture, a présenté le spectacle

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450 spectateurs

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En première partie

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La Compagnie Acento Flamenco

 

Le spectacle en quelques images et une vidéo:

 

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 21:04

13 août 2013  C’est par le  Veni Creator du compositeur baroque Nicolas de Grigny, né à Reims comme lui, que Pierre MEA a ouvert son récital sur le  Grand Orgue Jean Dunand de la cathédrale de Gap, avec le concours d’un petit chœur composé  de Michel, Daniel et Pierre. Ce compositeur publia un livre d’orgue en 1699 que Jean-Sébastien Bach, admirateur du musicien recopia intégralement à la main.

 

Pierre MEA a poursuivi avec un  Salve Regina de  Vincent PAULET, illustre compositeur contemporain né à Reims lui aussi, pièce contemporaine tout en subtilité et en douceur. Ont suivi des œuvres de Jean-Sébastien BACH (Pièce d’Orgue en Sol majeur), de Louis Nicolas CLERAMBAULT (Suite du 2e ton), de Jehan ALAIN (Variations sur un thème de Clément Janequin, Postlude pour l’Office des Complies), de Maurice DURUFLÉ (Choral varié sur le Veni Creator), qui ont permis de mettre en valeur les registres de l’instrument et la virtuosité de l’organiste.

 

Pierre MEA obtient un premier prix d’orgue en 1988 à Reims. Puis il se perfectionne jusqu’à obtenir deux premiers prix (orgue et harmonie) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1991. Lauréat 1992 de la Fondation Yehudi Menuhin, il est aujourd’hui l’organiste titulaire du Grand Orgue de la cathédrale de Reims. L’instrument de ce prestigieux édifice national nécessiterait une restauration intégrale estimée à trois millions d’euros, cela donne une idée de la dimension de l’instrument.

 

Outre ses fonctions de professeur d’orgue au Conservatoire régional de Reims, Pierre MEA a notamment collaboré au cours de ses concerts avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, la Cappella de Saint-Petersbourg, l’Orchestre de Montpellier Languedoc-Roussillon, sous la direction de chefs comme Riccardo Muti, Kurt Masur, Daniele Gatti, Leonard Slatkin ou Vladislav Tchernouchenko.

 

Ce récital pour orgue seul a attiré 300 spectateurs.

A l’issue du concert, deux organistes en villégiature dans la région sont venus saluer le concertiste, qu’ils connaissaient. Les organistes forment une grande famille…

 

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Pierre MEA

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Un style élégant et un jeu subtil

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Michel, Daniel, Pierre exposent le  Veni Creator

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Après chaque oeuvre l'organiste se tourne vers la caméra pour saluer le public placé 12 mètres plus bas

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Tant que l'orgue ne sera pas équipé d'un  combinateur, il faudra un assistant pour changer les registres (et tourner les pages). Cela nécessite un investissement de 20 à 30 000 euros.

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Les concerts d'orgue à Gap, c'est de l'histoire déjà ancienne, mais sur le grand orgue Jean Dunand, c'était la  vingtième édition en 2012

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Claude, le trésorier de l'association a réalisé un panoramique

de l'intérieur de la cathédrale

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La retransmission sur grand écran permet au public de vivre chaque concert avec plus d'intensité

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Les tirants de registre situés à gauche du clavier de l'orgue

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Les tirants de registre situés à droite du clavier de l'orgue

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Le pédalier

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A chaque fin de concert l'organiste descend 58 marches, soit une douzaine de mètres, pour venir saluer le public.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 00:00

9 août 2013  La  Compagnie Bis Répétita, producteur délégué du spectacle «  Loto Cirque », a posé ses valises à Gap, sur la place Saint-Arnoux, au pied de la cathédrale. Ce spectacle est soutenu financièrement par la DRAC et la région Picardie,  ainsi que par le conseil général de la Somme, Amiens Métropole, réalisé en coproduction avec la Batoude de Beauvais (60), la Ville de Corbie (80), les communautés de communes de Bocage-Hallue et Val de Somme, la Compagnie BAM.

 

D’emblée, le courant passe, grâce notamment au concept qui structure le spectacle, des parties de loto qui sont autant de prétextes à présenter une scène de cirque contemporain, face au public mais aussi devant un spectateur privilégié, le gagnant de la partie ou plutôt le premier à atteindre une  quine

 

Se succèdent alors les joyeux drilles de cette troupe aux talents multiples, passant d’un instrument de musique à des performances artistiques et physiques, au mât chinois, au jonglage, à la corde ou au corps à corps, voire au cœur à cœur avec des moments de poésie et de douceur.

 

Les acrobaties alternent avec les tirages des numéros et les facéties des comédiens qui vont jusqu’à mettre en scène les cloches de la cathédrale qui résonnent en cours de spectacle.

 

Orchestré par un animateur qui se donne des airs de chanteur connu, le spectacle déroule son imparable efficacité mais cette organisation bien rôdée pourrait bien être perturbée par des rivalités personnelles, simulées bien sûr. Heureusement, la raison l’emporte pour le plus grand bonheur des presque 800 spectateurs présents dont plusieurs sont conviés à conclure en dansant ce moment de partage et de plaisir.

 

On souhaiterait plus souvent un dispositif et un lieu semblables, avec une scène empruntée au Quattro et un emplacement inédit, permettant une bonne visibilité du spectacle et une écoute pas trop perturbée par un environnement bruyant. Les moyens à déployer étant conséquents, il est compréhensible qu’ils ne puissent être mis en œuvre pour toutes les animations, sauf à trouver et aménager un lieu unique pour la programmation estivale.

 

(Organisation : Direction de la Culture de la Ville de Gap dans le cadre de la programmation Gap en Famisol)

 

 

Un lieu inédit devant une vraie scène

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Les artistes avant l'entrée en scène

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Animateur, Cloclo, Monsieur Loyal? Un peu tout cela

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Qui veut un carton de loto?

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Par ici

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Par là... Moi, moi!

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Même la planchette est fournie, avec un crayon

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Musicienne et compositrice, pas toujours aussi sage...

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Le tirage des numéros commence

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Et la gagnante de la quine gagne...un numéro de jonglerie

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Ce qui s'appelle être aux premières loges

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Parmi les nombreuses poses à tenir

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Numéro à la corde

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Séance particulière de guitare pour Pierre, l'un des gagnants, sur fond d'acrobates

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Le mât chinois requiert une condition physique à toute épreuve...

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...mais permet de réaliser des prouesses esthétiques et techniques spectaculaires...

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...faisant frissonner le public lorsque l'acrobate se laisse glisser jusqu'au sol, tête en bas

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Quand on se donne des airs de Vanessa Paradis...

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...pas étonnant de voir apparaître Joe sur son taxi

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Notre musicienne se transforme à vue d'oeil...

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Quand tout va à vau-l'eau, il faut stopper et repartir sur de bonnes bases...

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Force et sens de l'équilibre sont nécessaires...

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...pour réaliser ces prouesses physiques...

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...et esthétiques

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Le désordre règne et l'animateur est parti...

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Tout serait-il sens dessus-dessous? Mais non, cette danse inédite...

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...est une invitation à finir le spectacle en dansant...

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De gauche à droite: Thibault Lapeyre, Alexandre Leclerc, Dominique Bettenfeld, Claire Cordelette-Lourdelle, Céline Chalet

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Une (avant-) dernière pose, après le spectacle...

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Dernière pose

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Un extrait alliant poésie et acrobaties au mât chinois et à la corde

 


 

 

 

Près de là, un groupe de jazz dans le cadre d'une organisation privée, a quelque

peu sonorisé le spectacle...

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