Retraite aux flambeaux, sérénade, feu d’artifice, bal, fête foraine, chants polyphoniques corses (I Muvrini), tels étaient les ingrédients de la Fête de la Saint-Arnoux à Gap. Retour en images.
LA RETRAITE AUX FLAMBEAUX
Distribution des accessoires
Allumage des flambeaux
En route
En tête, l'harmonie municipale, au pas de charge
Au carrefour du Musée, dit "rond-point des Cèdres"
Ambiance nocturne
Le défilé et le feu d'artifice, prévus le vendredi soir, ont finalement eu lieu le samedi soir
Sérénade, au niveau de la fête foraine, au Bocage
Ambiance lumineuse, autour du maire de Gap, Roger Didier
Les enfants-lampions
Ambiance de fête
Lucioles musicales
LE FEU D'ARTIFICE
Tiré sur le stade Bayard, à deux pas de la fête foraine
Difficile de rivaliser en puissance
LE BAL
Ambiance assurée par l'orchestre Odyssée
LA FÊTE FORAINE
Chichis sans chichis depuis plusieurs décennies
LE CONCERT DE I MUVRINI
I Muvrini (Les petits mouflons, en langue corse) a rempli sans difficulté le Quattro à Gap. Le groupe emmené par son porte-parole charismatique Jean-François Bernardini a conclu les festivités de la Saint-Arnoux. I Muvrini donne à penser et s’interroger : préserver la Planète, défendre les faibles, dénoncer les forts sont des nécessités impérieuses égrenées tout au long du concert par Jean-François Bernardini .
I Muvrini évoque les peuples du Monde, la tristesse et l’espoir, la saisonnalité, la simplicité de la vie en relation avec la nature, la non violence. Les messages sont omniprésents : la Corse n’a pas dénoncé les Juifs pendant la dernière guerre, l’université de Corse est restée fermée durant deux siècles… I Muvrini est un groupe, comme l’on dit, engagé.
L’orchestration est riche, les jeux de lumières magnifiques, le langage imagé, des références, présentes (Bach, Brel…). On part en voyage dans cette insularité qui a une portée universelle. Le public est invité à traiter le sujet d’une dissertation : Peut-on vivre heureux dans un Monde injuste ?
L’ association pour une Fondation de Corse, qui initie en Corse des actions en faveur d’un modèle garant des valeurs humanistes et solidaires, propose un document de soutien aux spectateurs.
Au final, nous sommes tous les touristes de quelqu’un mais on se rencontre quand on se respecte et quand on ne dit pas à l’autre : dehors ! conclut Jean-François Bernardini. Là, on en revient au thème de départ du concert, projeté sur grand écran, extrait de l’œuvre de Saint-Exupéry, Le Petit Prince : «Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…»
I Muvrini
Jeux de lumières
Clair-obscur
Un guitariste (entre autres) au talent remarquable et remarqué
Jean-François Bernardini
A la fin