Comme toutes les cérémonies commémoratives, la cérémonie du 8 mai est empreinte d’une certaine solennité.
De nombreux français ignorent ce que l’on commémore ce jour-là. Comme nous l’indiquait le secrétaire général de l’Association des Mutilés et Anciens Combattants (AMAC) des Hautes-Alpes, les effectifs fondent chaque année de quelques centaines d’adhérents et bientôt, comme pour la guerre de 1914-1918, il n’y aura plus de témoins vivants de l’effroyable carnage que fut la guerre de 1939-1945.
Cela pose la question de savoir ce qui fait sens en matière de commémoration et si, dans les décennies à venir, il ne faudra pas faire évoluer les formes et dates de commémoration. En sachant que l’idée même fait polémique et que des initiatives institutionnelles ont montré la sensibilité encore très vive de l’opinion.
Une petite fille nous a demandé pourquoi il y avait une flamme devant le monument (plus précisément deux à Gap). Cette flamme, à caractère symbolique, ravive le souvenir d’événements passés, douloureux dans le cas présent, plus particulièrement celui des nombreuses personnes tuées au cours de ce conflit.
Le 8 mai 1945, le maréchal Wilhelm Keitel, chef de l’OKW (Oberkommando der Wehrmacht, haut commandement allemand) signait la capitulation de l'Allemagne à Berlin vers 23h00, mettant fin au conflit sur le théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale. Il faudra attendre le 2 septembre 1945 et la capitulation de l’Empire du Japon pour que cesse une conflagration mondiale qui aura fait plus de 60 millions de morts dont principalement des civils.
Retour en images sur la commémoration gapençaise :
Le lieutenant-colonel DEVELTER accueille la garde à l'étendard
Les unités participantes se figent dans un garde-à-vous impeccable...
...pour accueillir l'étendard qui signera l'entrée dans la cérémonie...
La garde à l'étendard aux ordres du Lieutenant LEBOUT
L'arrivée des autorités civiles et militaires précédées par la délégation des anciens combattants
La musique rythme la cérémonie
Les autorités arrivent sur l'esplanade où se déroule la cérémonie...
...puis vont saluer les troupes
Le colonel Hervé de Courrèges, chef de corps du 4ème RC, passe les troupes en revue
L'harmonie municipale, dirigée par Bruno Espitallier
Le porte-étendard
Six récipiendaires vont être décorés en raison de leurs actes de courage et de bravoure sur divers théâtres d'opération:
Ordre national du mérite, chef d'escadron BOZON et major réserviste GIEROS
Croix de la valeur militaire, brigadier CHANAT et première classe NICOD
Médaille d'or de la défense nationale, brigadier DEMBELE
Médaille d'argent de la défense nationale, maréchal des logis-chef ROUSSEAU
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Sous l' égide de l'ONAC, de jeunes enfants vont déposer des bouquets au pied du monument aux morts pour perpétuer la tradition du "Bleuet de France"
Puis les autorités civiles et militaires vont déposer une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts, accompagnées par des enfants
Ici la gerbe du représentant de l'Etat, Jacques Quastana, préfet des Hautes-Alpes
Ensuite les enfants des écoles interprètent La Marseillaise sous la direction de Laurent Harduin, conseiller pédagogique en éducation musicale
Laquelle Marseillaise est reprise par l'harmonie municipale
Dernier instant de recueillement...
...avant le départ de la garde à l'étendard qui marque la fin de la cérémonie
Les enfants qui ont participé à la cérémonie du 8 mai...
...se voient remettre un diplôme d'honneur
Sur l'esplanade Muret, l'harmonie donne une aubade...
...juste devant la Maison du Poilu, inaugurée le 14 juillet 1932
Francis Montion, magistral ténor, interprète le Chant du Départ
Les enfants sont remerciés par le directeur académique, Pierre Barrière...
...ainsi que par le lieutenant-colonel DEVELTER