Vendredi 15 juillet 2016  Gap  Parc de la Pépinière  Il monte sur scène. Au premier abord, on croirait voir surgir « a homeless person » comme on peut en croiser dans les rues de Denver (Colorado) où il a grandi. Il égrène quelques notes à la guitare. Puis la magie opère.

Lui, c’est Otis Taylor, légende américaine du blues. Le public, déjà, se sent gagné par les pulsations. Il faudra malgré tout attendre un bon tiers du concert et une invitation appuyée du bluesman descendu parmi le public au son de son harmonica pour qu’une partie des 1200 spectateurs s’approche ensuite de la scène pour une communion haletante avec  l’ensemble du groupe.

Car, outre le chanteur aux talents multiples qui fêtera ses 68 ans le 30 juillet, on trouve à ses côtés l’élastique et souriante violoniste Anne Harris, également auteure-compositrice, Larry Thompson, batteur très demandé (tournées avec des artistes populaires comme Glen Yarbrough et Les Limelighters , artistes de rock comme Iain Mathews , a joué avec des artistes de jazz comme Dizzy Gillespie , Dave Valentine , et Robin Ford…), et Todd Edmunds, bassiste de talent.

Les textes d’Otis Taylor évoquent l’Amérique profonde, avec des thèmes comme la mort (son oncle fut assassiné à Chicago), le racisme, la pauvreté et le besoin de rédemption. Sa musique est l’héritage conjoint du jazz, du rhythm and blues, du blues traditionnel, du folk et du rock. Après une longue interruption dans sa carrière (18 ans), Otis enregistre 14 albums de 1995 à 2015, sans compter des musiques de film et des compilations.

Organisation: Direction de la Culture de la Ville de Gap, dans le cadre du festival Eclat(s) d'été

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Ne manquez pas la pépite finale...

Mercredi 13 juillet 2016  Gap  Centre de secours principal des Sapeurs Pompiers  L’an dernier, la première édition du grand bal des pompiers de Gap renouait avec une tradition ancienne et connaissait un grand succès avec 2000 participants. On ne change pas une équipe qui gagne et donc la deuxième édition prévoyait d’accueillir 2 à 3000 participants. Ils étaient déjà 1000 à 22h00.

Organisé par l’Amicale des Sapeurs-Pompiers de Gap, cet événement nécessitait l’engagement d’une cinquantaine de volontaires sur les quelque 130 personnels du centre de secours. Une organisation bien rôdée, une sécurité omniprésente, on reconnaissait bien là les spécialistes du risque. A deux pas de là, les équipes d’astreinte étaient prêtes au départ.

Prévu jusqu’à 2h00 du matin (contre 3h00 l’an dernier), le bal avait notamment été annoncé par les médias, par une flash mob diffusée par une TV locale, par une page facebook dédiée, par une distribution de flyers sur le marché mais beaucoup aussi par le bouche à oreille.

A 22h30, un feu d’artifice, incertain en raison du vent, a été tiré par K2M Artifices: une vingtaine de charges pour une durée de cinq-six minutes, honoré par la présence du lieutenant-colonel Patrick MOREAU, directeur du SDIS 05.

Puis de nombreuses familles sont reparties laissant la place à un public plus jeune arrivant en flot continu. La fête s’est poursuivie entre la « piste » animée par DJ Jouss Animation, les tables de pique-nique  et la buvette-sandwichs.

Jamais deux sans trois, gageons que la prochaine édition attirera encore de nombreux gapençais et visiteurs…

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Lundi 11 juillet 2016  Gap  Jardin de l'ancien Couvent de la Providence  C’est à un envoûtant voyage sonore que nous ont conviés Yom et Wang-Li, tradition sinno-klezmer à connotation acoustico électro-acoustique…

Yom avec ses clarinettes et Wang-Li avec ses guimbardes et sa flûte à calebasse ont donné un aperçu de leur album Green Apocalypse dans lequel ils exposent leurs inquiétudes face aux nationalismes exacerbés et aux ravages provoqués par l’Homme sur la nature. Les titres des compositions font d’ailleurs allusion au monde végétal.

Yom est issu des rangs du conservatoire tandis que Wang-Li est autodidacte. Mais tous deux ont su fusionner leur culture pour donner ce mélange étonnant et parfois détonant, évoquant également la musique andalouse, le jazz et la musique électronique.

Organisation: Direction de la Culture de la Ville de Gap dans le cadre du festival d'été "Eclat(s) d'été"

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Samedi 11 juin 2016  Gap  Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud  (CHICAS)  L’hôpital gapençais ouvrait ses portes pour faire découvrir à la population les nouveaux locaux du service des urgences qui entreront en fonction le jeudi 23 juin 2016.

Avec 1400 m2 de surface, dans le bâtiment B situé à côté des anciens locaux (datant de 23 ans), le service triple sa surface. Pour un accueil plus personnalisé et plus de confidentialité : salle d’attente découpée en trois secteurs (adultes, enfants, ambulatoire), onze box distincts dont trois spécifiques (enfants, patients agités, victimes d’un AVC).

Par ailleurs, six chambres individuelles et deux avec deux lits pour une hospitalisation de courte durée ont été créées, de même qu’une salle de déchocage de deux lits pour accueillir les urgences vitales.

D’autres locaux spécialisés complètent l’ensemble (espace de gestion et de supervision, salle de plâtrage…), le service mobile d’urgence (SMUR) ainsi que l’unité de soins palliatifs intègrent le tout. Viendra également le service d’oncologie, à terme (2^ème semestre 2016).

Il fallait bien tout cela pour un service qui accueille en moyenne 75 patients par jour, soit plus de 27 000 par an.

Une rue hospitalière relie le hall général de l’hôpital côté Esplanade Auguste Muret aux nouveaux bâtiments. Cette rue interne permet d’accéder également au nouveau parc ouvert aux patients et visiteurs, et d’accéder à la Maison Médicale de Garde.

L’ouverture de ce nouveau bâtiment s’inscrit dans un programme d’ensemble de reconstruction de l’hôpital, 38 000 m2 de locaux neufs, pour un montant de 112 696 000 euros. La dernière étape de ces travaux commencés en 2012 s’achèvera en 2017 avec l’extension du plateau technique (bloc opératoire et stérilisation).

Samedi 11 juin 2016  Gap  Esplanade du conseil départemental   20h00  Avec son Voyage dans le temps, le Cirque de la lune a fait naviguer les quelque 700 spectateurs présents dans la spirale de l’histoire.  De l’époque contemporaine aux temps préhistoriques, de nombreux tableaux ont permis aux 150 (environ) artistes amateurs, de tous âges et tous horizons, de rivaliser d’adresse et de souplesse en matière d’équilibre, de porter, d’acrobatie, de funambulisme, de jonglage, de trapèze, de ruban… bref toute la panoplie du cirque contemporain basée sur la ressource humaine.

Sous la direction bienveillante de son président Jean-Noël EYNAUD, avec toute la science circassienne de Noma, chaque membre de l’association a mis la main à la pâte côté scène comme côté coulisses. Du choix des illustrations musicales à la réalisation des tenues de scène, en passant par le montage et le démontage de l’installation (portique…) et la mise en place du matériel, ce sont de nombreuses heures passées bénévolement à préparer le spectacle, outre les nombreuses répétitions, pour être au point le jour J.

Au-delà des efforts accomplis, solidarité des « grands » avec les plus jeunes, convivialité et bonne humeur étaient les ingrédients nécessaires pour réussir cette belle soirée. Avec un bon public également…

Malgré une brève coupure électrique, indépendante de la volonté des organisateurs, le matériel de sonorisation et d’éclairage mis gracieusement à disposition de l’association a permis une restitution de qualité. On en redemande.

Au début du spectacle, le président a présenté l’action de l’association gapençaise Enfant en Danger, à portée départementale, qui œuvre dans le domaine de la prévention des maltraitances à enfant, de la formation et de l’écoute sur ce sujet. Des panonceaux sur lesquels étaient écrits des mots-clés  ont été portés à travers la scène pour symboliser la bientraitance et la bienveillance dues aux enfants.

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